Une femme de 43 a été tuée à coups de couteau lundi 13 décembre à Sommepy-Tahure dans la Marne. Son mari s'est accusé du crime en téléphonant à l'un de leurs enfants avant de percuter un camion. Il est décédé dans la collision.
Le drame a eu lieu lundi 13 décembre en fin de journée. Une femme de 43 ans, qui habitait Sommepy-Tahure, à l'est de Reims dans la Marne, a été découverte dans sa cuisine mortellement blessée par plusieurs coups de couteau au buste et à la gorge.
Selon un communiqué du parquet de Châlons-en-Champagne, transmis à la mi-journée ce mardi 14 décembre, l'arme du crime a été retrouvée près du corps. "Il s'agit d'un couteau de cuisine d'une lame de 15cm, couverte de sang jusqu'à la garde. Aucune trace de lutte ou de désordre n'a été constatée sur les lieux", précise le parquet.
Selon les premiers éléments, "la victime aurait annoncé vouloir se séparer courant novembre à son conjoint, lui-même âgé de 47 ans", ajoute-t-on. Aucune violence antérieure n'avait été signalée et aucun des deux n'était connu de la police ou de la justice, poursuit le communiqué.
Le mari se tue en percutant un camion
Comme l'indique le parquet, l'époux de la victime, mis en cause dans l'affaire, a ensuite pris la route et contacté l'un de ses enfants, vers 19h15. "Il lui aurait déclaré avoir donné un coup de couteau à sa mère et ne pas vouloir aller en prison", indique le communiqué.
Il a ensuite percuté, selon toute vraisemblance de manière volontaire, un poids lourd qui arrivait en sens inverse à hauteur de Prunay, au sud de Reims. Il a été tué dans le choc. Le chauffeur du camion est lui choqué et légèrement blessé. Il n'a pas pu éviter la collision malgré un freinage d'urgence.
Les trois enfants du couple, âgés de 16 à 21 ans, ont été amenés à l'hôpital pour une prise en charge psychologique. Aucun d'entre eux ne résidait au domicile familial.
Le communiqué précise qu'une enquête criminelle pour "meurtre aggravé par le conjoint ou le concubin de la victime" est ouverte. L'autopsie des deux corps aura lieu mercredi 15 décembre. La maison a été placée sous scellés.
Le collectif #NousToutes comptabilise ce meurtre comme le 109e féminicide de l'année en France.