Un accord a été trouvé hier soir à Bruxelles entre le commissaire au Redressement productif, Nicolas Fourrier, les curateurs belges et le représentant de la banque Belfius pour une reprise partielle de l'activité de l'entreprise de papier peint de Châlons-en-Champagne.
Les revendications des 162 salariés portent sur le maintien de l'activité et des emplois dans l'ex-usine Grantil, une institution dans la région puisqu'elle a été créée il y a cent soixante-quinze ans. Le 1er février, elle a été mise en faillite par la holding belge Grandéco walfashion group.
Une délégation sera reçue demain jeudi par le cabinet du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à l'occasion de sa visite à Reims pour les contrats d'avenir.
L'avenir du site de Grandeco doit se décider au tribunal administratif le 29 février prochain.