Les magistrats dénoncent le manque de moyens dont ils souffrent au quotidien. Manque de moyens humains avec des postes vacants dans certains services et manque de moyens matériels sont pointés du doigt.
Dans les palais de justice, ce début d'année est marqué par les audiences solennelles de rentrée. C'était le cas ce matin à Reims au tribunal de grande instance.
Une allocution en forme de cri d'alerte. Devant les élus et autorités rassemblés pour cette audience solennelle, le procureur de la république insiste sur les difficultés de la profession. Le manque de moyens notamment humain est pointé du doigt.
Au tribunal de grande instance de Reims, 20% des postes de fonctionnaires seraient vacants. A la chambre de la famille, depuis cinq ans, quatre greffiers sont partis, sans être remplacés. A cela s'ajoute des problèmes matériels récurrents.
L'installation de nouveaux magistrats en ce début d'année ne suffira sans doute pas à inverser la tendance.