Le Guinéen Thierno Baldé, étudiant en 3e année d’économie-gestion à l’Université de Reims, a été placé en centre de rétention à Perpignan. Il est sous le coup d'une menace d'expulsion. Plusieurs associations étudiantes se mobilisent ce mardi à 13h devant l'Université de Lettres.
Mais depuis septembre 2014, le jeune Guinéen s'était installé à Reims où il avait validé ses deux premières années d’économie-gestion. Il s'apprêtait à rentrer en 3e année.
Mais mercredi 21 septembre, cet étudiant a été arrêté à la frontière franco-espagnole alors qu'il rendait visite à sa famille résident en Espagne. Il se trouve depuis en centre de rétention à Perpignan.
Son expulsion vers Conakry était prévue le vendredi 23 septembre à 3 heures du matin. Thierno Baldé a refusé d'embarquer, il a été reconduit au centre de rétention de Perpignan.
Associations et enseignants se mobilisent
Depuis l’annonce de son obligation de quitter le territoire français, Thierno Baldé a tenté tous les recours possibles. Tout d’abord auprès du Tribunal administratif de Châlons, puis a interjeté appel auprès de la Cour administrative d’appel de Nancy. Ces deux recours ont été rejetés mais ont montré sa détermination de faire régulariser sa situation.Le syndicat étudiant Unef, l’Ureaf (Union rémoises des étudiants africains) et le Réseau Université sans frontières demandent la remise en liberté de Thierno Baldé et l’obtention de son titre de séjour afin qu'il reprenne ses études.
Cette demande est appuyée par plusieurs enseignants de l'Université de Reims, dont le doyen.
Un rassemblement de soutien était organisé ce mardi 27 septembre, en début d'après-midi, devant la faculté de lettres et de sciences humaines de Reims.
Cliquez pour ici pour avoir accès a la pétition contre l'expulsion de Thierno Baldé et pour sa régularisation.
Voir notre reportage diffusé dans le JT 12/13 du mercredi 28 septembre 2016 :
Le Guinéen Thierno Baldé, étudiant en 3e année d’économie-gestion à l’Université de Reims, a été placé en centre de rétention à Perpignan. Il est sous le coup d'une menace d'expulsion. Plusieurs associations étudiantes se mobilisent ce mardi à 13h devant l'Université de Lettres.
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©France 3 Champagne-Ardenne