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REPLAY. Reims : ouverture du procès du policier soupçonné d'avoir fait perdre la vue à un supporter de football corse "passé à tabac, menotté par terre"

En février 2016, en marge du match de football Reims-Bastia, des échauffourées éclatent entre les supporters corses et la police. Un supporter est grièvement blessé. Le procès du policier mis en examen s'ouvre ce 4 octobre 2022. Egalement dans le 19/20 de France 3 Champagne-Ardenne, les difficultés de placement d'un enfant atteint de troubles sévères autistiques, et une immersion avec les gendarmes de l'unité anti-terrorisme de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (le PSPG).

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"Je passe à côté d'un policier en civil, qui essaie de me faire tomber d'un coup de matraque. Il n'y arrive pas. Je fais quelques mètres, et je vois un autre policier qui me vise avec quelque chose que, sur le moment, je n'identifie pas trop. La balle de flashball me fauche alors que je suis en train de courir. En plein vol. Je titube sur trois mètres, je m'écroule; avant d'être passé à tabac, menotté par terre." Tel est le récit que Maxime Beux fait en 2016 de sa nuit de supporter passée à Reims. 

Le 13 février 2016, suite à une match de football opposant Reims à Bastia au stade Delaune, des échauffourées éclatent dans le centre-ville rémois entre des supporters corses et les forces de l'ordre. Maxime Beux, un fan du club bastiais, est hospitalisé et perd l'usage de son œil gauche. En Corse, l'émoi est vif, et une manifestation réunissant 1500 participants est organisée à Bastia une semaine après les faits. Selon le policier mise en cause dans cette affaire, le supporter serait tombé sur un des poteaux qui longent le tram. Maxime Beux contredit cette version. Pour lui, c'est un tir de flashball qui serait à l'origine de sa blessure. 

En 2019, une reconstitution des événements est effectuée. L'expertise scientifique détermine que c'est un coup de matraque qui serait responsable de la perte de la vue du supporter. Christophe Mercier, policier de la brigade anticriminalité, est alors mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour violence avec arme suivie d'une infirmité permanente. Son procès s'ouvre ce mardi 4 octobre 2022 devant la cour d'assise de la Marne.

Les difficultés de placement d'Amine, enfant atteint de troubles sévères autistiques

Amine est un jeune garçon atteint de troubles sévères autistiques. Alors qu'il est placé à l'institut médico-éducatif de Cormontreuil (Marne), en juin 2022, la justice oriente l'enfant vers une autre structure à Châlons-en-Champagne (Marne). Cette dernière a déposé un recours qui a suspendu la venue du garçon, celui-ci se retrouvant donc sans solution de placement. Les personnels de l'IME se sont donc mobilisés pour ne pas laisser la famille au bord de la route. Après avoir envisagé de l'accueillir en toute illégalité, ils se sont tournés vers le procureur de Reims, qui a décidé du placement en urgence d'Amine. Mais cela ne règle rien, ni pour lui, ni pour les autres enfants dans son cas, sans cesse confrontés au manque de structures adaptées. L'établissement n'est en effet pas adapté au jeune garçon, atteint de troubles sévères autistiques. 

Immersion à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine avec l'unité anti-terrorisme

C'est un document exceptionnel que nous vous proposons. Nos journalistes se sont rendus en immersion au cœur de l'unité de contre-terrorisme nucléaire de la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube). Ces gendarmes d'élite, le PSPG, ont pour mission de protéger les centrales nucléaires françaises.  24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ils patrouillent pour protéger 212 hectares, deux réacteurs nucléaires et l'électricité de 2,5 millions de foyers. Avant la création du PSPG en 2011, les gendarmes n’étaient autorisé qu’à patrouiller à l’extérieur de la centrale. Pour être opérationnelle, l'unité s'entraine constamment. La formation du PSPG est assurée par l’élite des forces spéciales françaises : le GIGN. 

Une semaine à Fayl-Billot, à la rencontre des habitants

Notre feuilleton nous emmène à Fayl-Billot, dans l'extrême sud de la Haute-Marne, à quelques kilomètres de la Haute-Saône. Nous partons à la rencontre de trois habitants du village, Charlie, Bart et Betty. L'un apprend la vannerie, l'autre y a ouvert son restaurant gastronomique et la dernière travaille notamment comme correspondante de presse. Tous à leur manière mettent leur énergie et leur dynamisme pour faire vivre cette tranquille petite ville de 1.500 habitants.

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