Ce mercredi se tient la treizième édition de la journée mondiale du don d’organe. Une opération de sensibilisation mondiale pour inciter au dialogue. Il ne faut pas attendre d'être face à la dure réalité pour aborder le sujet.
Aujourd'hui en France, tout le monde est considéré comme un donneur d'organes potentiel. La loi de 1976 a été renforcée en 2016 : la notion de consentement présumé a été introduite. L'équipe médicale peut donc prélever un organe ou du tissu après décès sauf si vous vous y êtes opposé de votre vivant.
Il y a deux façons d'exprimer son refus :
- se faire officiellement inscrire sur le registre national
- l'exprimer à l'écrit ou à l'oral auprès d'un proche. Dans le cas de l'oral, l'équipe médicale demandera aux proches d’en préciser les circonstances et de signer la retranscription qui en sera faite par écrit
Un donneur peut sauver de 3 à 4 personnes en moyenne. En France, 6000 greffes ont eu lieu en 2017. Pourtant, le sujet du don reste aujourd'hui un tabou.
> Valérie Brunet, médecin, et Daphné Stévenot, infirmière au CHU de Reims, sont les invitées du 12-13 pour en parler