La cour d'appel de Reims a condamné hier le chirurgien à 18 mois de prison avec sursis et une interdiction d'exercer.
Le praticien a également été condamné à 20 000 euros d'amende. Une peine plus lourde qu'en première instance.
Jean-Pierre Giolitto était poursuivi par une sedanaise, opéré à 14 reprises à la clinique des Bleuets de Reims et mutilée à vie.
Son confrère, Célestin Esso, chirurgien à la polyclinique du parc de Charleville-Mézières, poursuivi pour le même motif, a également été condamné à 18 mois de prison avec sursis, 20 000 euros d'amende, et 3 ans d'interdiction d'exercer.
Le docteur Giolitto avait déjà été condamné en appel après la mort d'un jeune rémois, Romain Gommenne, lors d'une intervention pourtant bénigne (il s’est pourvu en cassation).
L'urologue est également sous le coup d’une suspension de 5 mois par l’ARS, l’agence régionale de santé, après avoir enlevé « par erreur » un rein sain à l’une de ses patientes, à la clinique Sainte-Anne de Strasbourg.