Le lundi 23 janvier, un quadragénaire a hurlé "Allah Akbar" en tenant un couteau sur le parvis du commissariat de Reims (Marne). Immédiatement maîtrisé sans faire de blessé, il a été placé en garde à vue. Mais celle-ci a été levée, a-t-on appris ce mardi 24 octobre, car le suspect ne semble pas avoir toutes ses facultés. Il a été interné.
L'incident avait provoqué le blocage de la circulation sur tout le boulevard menant à la gare de Reims (Marne). Un homme s'était présenté devant le commissariat en hurlant "Allah Akbar" et en tenant un couteau, le lundi 23 octobre 2023.
Les policiers en faction ont dû faire usage de leur taser pour le maîtriser, avant de le mettre immédiatement en garde à vue. Mais cette dernière a dû être levée, a-t-on appris ce mardi 24 octobre.
Le procureur François Schneider, qui vient d'entrer en fonction, a expliqué à France 3 Champagne-Ardenne que cette garde à vue était jugée "incompatible avec l'état mental du suspect", âgé d'une quarantaine d'années et déjà connu des services de police. Ce faisant, il est "hospitalisé sous contrainte" depuis la veille (voir la localisation du commissariat où avait lieu sa garde à vue sur la carte ci-dessous).
Cette admission en soins psychiatriques se fait sur demande du préfet, si la personne concernée est susceptible de compromettre la sécurité des tiers ou l'ordre public, ce qui semblait être manifestement le cas ici. Un nouveau placement en garde à vue, si c'est nécessaire, "sera possible" à sa sortie de l'hôpital. Cette décision n'empêche pas l'enquête de se poursuivre.
