INSOLITE. Sa cravate est aspirée dans la broyeuse à documents, l'occasion d'un rappel de prudence bien utile

Au début du mois de janvier, un avocat stagiaire dans un cabinet a eu la mauvaise surprise de voir sa cravate se retrouver prise dans la broyeuse à documents qu'il utilisait. Plus de peur que de mal : il a rapporté sa mésaventure sur Twitter, alliant l'humour et la pédagogie.

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Une mésaventure peu commune a été rapportée sur le réseau social Twitter, le dimanche 15 janvier 2023. Celle d'un avocat en devenir bosseur et motivé, pratiquant son stage en cabinet, et confronté à une broyeuse à documents  elle aussi motivée... un peu trop.
Il a une attache locale : quelques années auparavant, Quotidien le filmait devant son campus de Sciences Po à Reims (Marne). En effet, l'institution parisienne décentralise ses étudiantes et étudiants en début de cursus, pour la plus grande partie.
En début de semaine du 9 janvier, Zacharie (on va l'appeler comme ça) déposait donc une pile de documents, destinés à la destruction, dans la broyeuse du cabinet d'avocats. "Et ça ne passait pas", raconte ce dernier à France 3 Champagne-Ardenne. Donc il se penche pour forcer un peu, et la machine commence à déchiqueter les documents. Et sa cravate avec. Oups.

Sang-froid remarquable

Mais il n'a pas particulièrement paniqué. En fait, "j'étais plus emmerdé pour ma cravate que pour ma vie", s'amuse-t-il. Cravate dont le prix n'a pas été communiqué. "Ça ne m'a pas vraiment tiré vers le bas puisque j'étais déjà penché. Simplement, quand j'ai essayé de me redresser, je me suis rendu compte que quelque chose coinçait."
"Et ça n'a pas été rapide, ce sont des machines suffisamment sécurisées. Il n'y a pas eu de choc : je n'ai pas du tout été traumatisé par rapport à ça."
En effet : s'il dit sur Twitter que l'engin a attenté à ses jours, c'est pour exagérer. Car il préfère en rire qu'en pleurer.

Ce n'est pas non plus une machine industrielle dont la puissance m'aurait mis en danger.

@AfidaDati, alias Zacharie

"Il y avait un bouton sur le côté de la machine, donc j'ai simplement appuyé dessus, j'ai reculé, et c'est sorti tout seul. J'ai l'impression que si je n'avais pas eu le bouton à portée de main, j'aurais quand même pu me relever et que la cravate serait sortie. Ce n'est pas non plus une machine industrielle dont la puissance m'aurait mis en danger." En tout cas, sa cravate était quelque peu en mal en point.  Broyeuse, 1 - Cravate, 0.
"Après ça, tout le cabinet s'est marré. Mais ils ont aussi commencé à faire plus attention." Et premier d'entre eux, son patron en a fait un exemple : il a installé un affichage incitant à la prudence. Mettant même à contribution l'infortunée cravate, non sans humour. "Il a dit que vu qu'elle était détruite, on s'en servirait à des fins pédagogiques. " Dont acte : voici le personnel bien prévenu (et hilare, voir le tweet ci-dessous).

Sensibilisation toujours utile

Le futur avocat prend la chose avec recul et philosophie. "Finalement, il y aura toujours ma marque dans l'entreprise, 20 ans après que mon stage soit fini. C'est à la fois marrant, et il y a quand même quelque chose de pédagogique à ça."
En effet, l'histoire finit bien, et elle incite à la prudence pour les autres qui voudraient se pencher sur la broyeuse avec une cravate, un foulard, une écharpe, ou encore un bijou ample. Sans parler de cheveux longs (c'est d'ailleurs pour ça qu'on en fait un article).
Mais des histoires beaucoup plus dramatiques se sont produites de la même manière en usine. Cette fois pas avec des banales broyeuses de bureau, mais des machines de puissance industrielle. Un rappel est donc toujours bon à prendre. 

Poser la question du port de la cravate

Zacharie ne s'appelle pas ainsi, mais il aurait été un peu trop risible d'employer sérieusement son pseudonyme Twitter, à savoir Afida Dati. Difficile d'imaginer la fantasque Afida Turner (personnalité mondaine de l'univers télévisuel et des Internets) mélangée avec l'énergique Rachida Dati (ancienne ministre de la Justice et actuelle conseillère-maire du VIIe arrondissement de Paris). Toutes deux sont connues pour leur franc-parler peu porté sur les nuances, et on n'a pas trop envie d'imaginer leur fusion à la Steven Universe coincée dans une broyeuse. 
Finalement, l'histoire ne dit pas si Zacharie (ou Afida Dati...) recevra une nouvelle cravate de son patron. Car, a priori, elle restera obligatoire dans le cabinet. Cela aurait pourtant été l'occasion rêvée de réfléchir à un infléchissement de l'obligation de porter la cravate (questionnement avancé par l'auteur de l'article et non pas par son protagoniste). Pourquoi ne pas commencer par s'en passer le vendredi, afin d'accueillir la fin de la semaine avec un peu moins de rigueur ? 

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