Une vingtaine de personnes se sont mobilisées à Reims à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère. Elles ont voulu dénoncer le fossé entre le discours officiel de la municipalité et la réalité de la pauvreté.
Côté pile : la Ville de Reims organise ses assises de la Solidarité, deuxième édition à l'occasion de la Journée de la misère. Une volonté du maire Arnaud Robinet pour "impulser de nouvelles synergies entre les acteurs au service des plus fragiles".Côté face : une vingtaine de membres du collectif Reims Exil Solidarités mobilisés à l'extérieur du Stade Auguste Delaune. Ces manifestants n'étaient pas très nombreux, mais ils souhaitaient dénoncer le fossé entre le discours officiel et la réalité de la misère à Reims.
Le collectif Reims Exil Solidarités est fortement mobilisé autour de la question des migrants à Reims. Il a d'ailleurs ouvert une "maison des migrants" accueillant aujourd'hui une quarantaine de personnes. Une situation précaire puisque l'immeuble est prêté jusqu'à décembre. A l'approche de l'hiver, la situation devient urgente selon les bénévoles.
Ce mercredi, journée dédiée à la misère, le collectif a voulu dénoncer "la posture méprisante de cet humanisme qu'il [Arnaud Robinet] étale volontiers face aux médias". Il insiste sur "l'urgence d'une situation qui accroît une réelle souffrance et qui, à l'approche de l'hiver, met en péril des familles entières".
> Revoir ici le reportage réalisé sur la Maison des migrants