Magnifique Society : le festival vu par Claire-Marie Luttun, bénévole à l'espace média

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Claire-Marie Luttun est un peu une habituée des festivals. Après le Cabaret Vert et la première édition de la Magnifique Society, elle n'a pas hésité une seconde pour y retourner.

"Les concerts, c'est du bonus", assure Claire-Marie Luttun, bénévole de la Magnifique Society pour la seconde fois, avec, en fond, le concert d'Etienne Daho. Son truc à elle : découvrir les coulisses du festival, accompagner les journalistes et les artistes.

Bénévole au Cabaret Vert depuis deux ans et à la Magnifique Society, la Rémoise d'origine l'affirme, elle n'est pas là pour faire la paparazzi. Comprendre : faire des selfies avec les stars. Elle aime s'occuper de l'organisation, gérer les artistes, leurs managers, les journalistes. "J'observe les journalistes, les questions qu'ils posent et surtout, la manière dont les artistes répondent", commente-t-elle.
 

Accueillir les artistes, gérer les journalistes

Sa journée de bénévole commence aux alentours de midi, pour se familiariser avec l'équipe, ses tâches à venir, qui consistent essentiellement à  accueillir les artistes de la loge au lieu des entretiens, gérer le temps des interviews.
 
Seule contrepartie : une cotisation de 10 euros, qui comprend un t-shirt, un gobelet et la nourriture tout au long d'un festival.
 

Une fois la journée terminée, Claire-Marie et Agathe Chevalier, une amie, bénévole elle-aussi, en profitent pour voir les concerts des artistes qu'elles ont accompagnés tout au long de la journée. "Souvent, on ne connaît ni les noms, ni les musiques des personnalités qu'on accompagne. Alors on en profite pour découvrir ce qu'ils font", raconte Claire-Marie. Et Agathe de renchérir : "Le plus drôle, c'est de voir le décalage entre le moment où ils sont avec nous, très gentils et à l'écoute, puis une fois sur scène, lorsqu'ils lâchent tout."

Leur découverte cette année : Angèle, une jeune artiste qui n'a sorti que quelques morceaux.
 
Du côté personnel, Claire-Marie vit cette expérience comme un progrès. Elle qui se considère "timide, introvertie", aime se faire violence : "Quand on te dit 'va voir tel journaliste, son interview est dans cinq minutes !', tu ne poses pas la question de savoir si tu le connais ou pas, tu y vas."

Finalement, Claire-Marie n'assiste plus vraiment aux festival comme spectatrice. Quand on la questionne, sa réponse est catégorique : "A partir du moment où tu as vu ce qu'il y a derrière, tu ne t'imagines plus tranquille devant un concert. Tu ne peux pas t'empêcher de le vivre comme bénévole, à savoir qui organise quoi."
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