La mairie de Reims a annoncé une série de mesures pour améliorer la qualité de l'air dans l'agglomération. Il est notamment question de mettre en place une zone 30 dans un large périmètre de la ville.
Lutter contre la mauvaise qualité de l'air, c'est l'objectif de la collectivité de Reims, deux ans avant la fin de son mandat.
Une conférence de presse s'est tenue mercredi 30 mai à l'Hôtel de ville, en présence du maire, Arnaud Robinet, Laure Miller, adjointe à l'écologie urbaine et Jean-François Husson, président d'Atmo Grand-Est (réseau d'associations agréées pour la surveillance de la qualité de l'air) et sénateur de la Meurthe-et-Moselle.
Ensemble, ils ont détaillé les causes de la pollution de l'air et les actions prévues pour la réduire.
La circulation, première cause de pollution
La circuclation affecte le plus la qualité de l'air "et puis il y a celui qui est lié à l'habitat résidentiel et tertiaire, c'est-à-dire le mode de chauffage", détaille Jean-François Husson.
Le premier objectif de la municipalité est donc de déduire la circulation sur la voie Taittinger, cette ancienne autoroute qui traverse la ville. "Nous sommes en discussion active avec le Préfet pour faire en sorte que les flux de transit puissent être écartés de la voie Taittinger et ne soit qu'une desserte de la ville de Reims", ajoute Laure Miller.Aujourd'hui, le principal facteur d'aggravation de la pollution ou de dépassement, c'est lié à la traversé de Reims, notamment sur la voie Taittinger.
Jean-François Husson
Une zone 30 élargie
Il est également prévu d'écarter les voitures du centre-ville. "Une bonne partie du trafic qui prend ce Boulevard Lundy et ensuite la place de la République alors qu'il n'en n'a pas forcément besoin. On va créer des rocades qui vont permettre d'éloigner les voitures de ce centre-ville."
La ville a également évoqué un grand projet : celui de passer une grande partie du périmètre de la ville en zone 30, dès le mois de septembre.