A la prison de Reims, 25 détenus refusent de réintégrer leurs cellules depuis le début de l'après-midi, ce mercredi 18 mars. Environ 12 policiers sont sur place, une équipe de renfort est arrivée vers 19h30.
Quelques cris perceptibles depuis la rue, ce mercredi 18 mars vers 19h30, près de la prison de Reims. Un mouvement est en cours depuis la fin de l’après-midi. 25 détenus revendiquent "des choses pas claires", selon les sources syndicales. Ils refusent de réintégrer leurs cellules. Est-ce suite à l'interdiction de parloirs, en lien avec la crise du covid-19 ? Rien n'est établi pour l'instant. Mais c'est un mouvement collectif, "donc on n'échappe pas à la règle", explique un surveillant.
? Flash-inFO nº3 : Refus des réintégrer de 25 détenus de la prison de Reims .Situation en cours. Le SNPFO apporte son soutien aux collègues sur place. pic.twitter.com/dik2QL52U9
— SNPFO (@SNPFO_PS) March 18, 2020
Le chef d’établissement est intervenu. Une équipe de sécurité est sur place. "Elle va les réintégrer dans leurs cellules. Ils sont en nombre suffisant. Tout ça créé de la tension, ça met en danger le personnel, mais les équipes interviennent vite et de manière efficace. On l’avait prévu. On alerte sur les tensions, avec le précédent italien, on n'a pas tiré les leçons. On laisse des détenus en nombre en promenade. Il y a, à Reims 180 détenus, pour 30 personnels", affirme Julien Sohier, délégué FO pénitentiaire.
"Il ont la force du nombre, il faut réguler les mouvements collectifs. Heuresuement, aucun cas de covid-19 chez les détenus pour l’instant. C’est ce qu’on craint, ça peut se répandre vie. C’est confiné par nature. C’est pour tout le monde pareil. En prison aussi il faut être vigilant et stopper les visites. Ce ne serait pas cohérent. La vie s’arrête pour tout le monde, c’est ainsi".