Un hommage a été rendu ce dimanche après-midi à Skander, le conducteur de la trottinette électrique mortellement percuté par un tramway à Reims. La famille et les amis du jeune homme de 23 ans étaient présents.
Avenue de Laon à Reims, sous le ciel gris de ce dimanche 12 janvier, des roses déposées entre les rames du tramway tapissent ici et là le béton. "On les a mises à côté des rails pour que le tramway ne les écrase pas." Le coeur lourd, Karim Benhassine est venu rendre hommage à son fils Skander sur les lieux du drame. A ses côtés, des amis et membres de la famille sont présents. Jeudi 9 janvier, le jeune homme de 23 ans a été mortellement percuté en trottinette électrique par un tramway.
Le regard porté vers les rames, le père de la victime déplore l'absence de règles de cohabitation entre les véhicules lourds et légers comme les vélos, trottinettes ou encore rollers. Il exige des réponses : "Il n'y a pas de pistes cyclables à côté du tramway, il n'y a rien. Je ne comprends pas l'aspect sécuritaire sur cette grande avenue. J'aimerais qu'on m'explique pourquoi il n'y a pas de pelouse ici. "Il n'y a pas de pistes cyclables à côté du tramway, il n'y a rien.
- le père de Skander, décédé lors de l'accident en trottinette avec un tramway à Reims
Je me disais qu'il y aurait un mort un jour. Je ne pensais pas que ça serait mon fils.
- Delphine Maximy, la mère de la victime.
Skander habitait à Reims depuis janvier 2018 et était domicilié sur cette longue avenue. Sa mère redoutait alors le pire. "A chaque fois que je rendais visite à mon fils, je voyais la vitesse à laquelle les tramways et les voitures roulaient." confie Delphine Maximy "Je me disais qu'il y aurait un mort un jour. Je ne pensais pas que ça serait mon fils... Si sa mort peut servir à quelque chose pour que les tramways roulent moins vite."