Reims accueillera pour la première fois le Vélotour le dernier dimanche d’août. Une grande promenade sur deux roues qui traversera des lieux insolites. Voici trois raisons qui pourraient faire du 29 août une date à ne pas manquer.
Tout est dans le slogan du Vélotour : "Un évènement insolite et familial à vélo". "Insolite", parce que vous pourrez rouler là où vous n’avez jamais roulé avant."Familial", parce que rien ne presse et que les circuits de 15 ou 21 km sont tout à fait abordables. Et "à vélo", parce que vous ne quitterez pas la petite reine de toute la journée de promenade. Des ingrédients pour faire de cette première édition un évènement. On vous explique pourquoi en trois étapes.
1. Parce que l’itinéraire brave quelques interdits et que c'est excitant
Jamais aucun pneu en effet, ni de vélo tout terrain, ni de bicyclette, ni même de Zebullo, ces nouveaux vélos en libre-service, n’avait eu l’occasion de franchir les portes du Palais du Tau. Et c’est pourtant bien ce que propose l’itinéraire du Vélotour : pénétrer dans des monuments et autres sites culturels ou sportifs à vélo. L’objectif, c’est d’en profiter différemment et poser un autre regard sur eux.
C’est l’idée du Vélotour : pédaler à l’intérieur même de sites qui sont interdits à la pratique du vélo.
Alors, forcément, niveau logistique, ça n’a pas toujours été évident à mettre en place. Mais finalement, de nombreuses institutions rémoises ont joué le jeu, comme le Manège, scène nationale, la Cartonnerie, salle de concerts, le musée de l’automobile, le Palais du Tau, ancien lieu épiscopal, les Halles du Boulingrin et la maison de Champagne Ruinart. "On a un beau parcours, poursuit Bastien de Marcillac, directeur du Vélotour, avec un beau mélange de culture, de sports et de bâtiments historiques. Reims réunit vraiment toutes les qualités nécessaires pour l’organisation de cet évènement."
Découvrez ici le parcours du Vélotour à Reims
Et pour les lycéens qui redouteraient de retourner en classe à la rentrée, ils pourront aborder différemment leur scolarité ce jour-là en roulant à travers le lycée Clémenceau. Les amateurs de street art, quant à eux, se réjouiront de découvrir les œuvres permanentes proposées dans les parkings Cathédrale et République de la cité des Sacres.
2. Parce qu’il pourrait réunir 3.000 participants et que ça, c’est synonyme de fête !
3.000 participants, c’est la jauge autorisée en ces temps de pandémie pour cet évènement qui se veut à la fois sportif et ludique. A la mi-juillet, 2.000 personnes étaient déjà inscrites, un beau succès qui présage des rencontres et de la convivialité. Car, comme rien ne presse et que le Vélotour est l’opposé même d’une course cycliste, chaque participant pourra prendre le temps, dans chaque lieu, d’ouvrir grand ses mirettes, mais aussi ses oreilles et ses papilles puisque des concerts et des dégustations seront organisés tout au long du parcours.
L’idée, c’est de s’amuser, de profiter, de prendre du bon temps. Le Vélotour, ce n’est pas une compétition, c’est vraiment une balade !
Un évènement aux allures de grande fête cycliste, donc, qui réjouit le président de l’association Vél'oxygène, qui œuvre pour le développement de la petite reine dans la cité des Sacres : "Tout ce qui tourne autour de la promotion du vélo nous intéresse vivement, explique François Stolz. D’ailleurs, une dizaine de nos bénévoles participera à l’encadrement du Vélotour." Pour lui, deux ou trois mille cycliste dans les rues de reims, cela donne même une image très positive de la pratique du vélo en ville, et cela pourrait même pousser certains réticents à s’y mettre : "Il y a des gens qui ont un peu peur de rouler à vélo tout seuls ou qui ne maîtrisent pas bien les règles de circulation, constate-t-il. Dans ce genre d’évènement, comme le Vélotour ou Urban Nature plus récemment, l’effet de groupe joue beaucoup pour oser se mettre en selle".
Je crois que ce concept de rouler en groupe de temps en temps peut être très motivant pour les gens qui démarrent le vélo.
3. Parce que c’est un déjà un succès dans neuf autres villes de France
Le Vélotour a été créé à Dijon il y a 15 ans, et se tient en 2021 dans 9 villes de France : Reims, Dijon, Toulouse, Marseille, Valenciennes, Bordeaux, Tours, Orléans et Le Havre. Son succès ne semble pas se démentir. "Le Vélotour continue à se développer parce que la pratique du vélo se développe, s’enthousiasme Bastien de Marcillac. Cela va au même rythme. C’est un évènement qui ne s’essouffle pas". En 2018, 8.000 personnes avaient par exemple pris le départ à Marseille… En 2019, ils ont pu traverser le stade Vélodrome ou le Palais Omnisports… A Toulouse cette année, ce sont le musée "L’envol des pionniers", qui retrace l’histoire de l’aéropostale, ou encore les serres municipales qui ouvriront leurs portes. Plus de 650 sites différents ont été visités à vélo lors des éditions précédentes, comme l’Opéra de Marseille, le Zénith de Dijon, Roland Garros, le Stade Océane ou encore Le Volcan, Scène Nationale.
Vidéo - le résumé du Vélotour 2019 à Marseille :
"C’est une image du vélo qui mérite d’être mise en avant, se réjouit François Stolz, de Vél'oxygène. Cela veut dire que l’on peut aussi découvrir une ville autrement qu’au volant de sa voiture. A vélo, on ressent mieux les choses, on est dans un autre environnement. Et là, c’est encore plus attractif, car on va pouvoir aller dans des lieux qui sont habituellement fermés au public".
Le Vélotour partira de la Porte de Mars à Reims entre 8h et midi le 29 août prochain. Des places, qui vont de 5 à 15 euros en fontion de l'âge et de l'heure de départ sont encore disponibles sur le site internet de l’évènement. Et si vous venez déguisés… L’ambiance n’en sera que plus belle !