Le photographe a été grièvement blessé après avoir reçu un projectile à la tête ce samedi.
"Le seuil de l’inacceptable a été dépassé." Ce sont les mots employés par le maire de Reims, ce samedi 27 février, en réaction à l'agression d'un photographe du journal local l’Union. Ce dernier, selon les informations de son journal, a été agressé et grièvement blessé dans le quartier Croix-Rouge à Reims. "Notre confrère a reçu un projectile à la tête. Il pourrait d’agir d’un pavé lancé par un groupe de jeunes. Il a été pris en charge par une équipe du Samu et son état reste très préoccupant", peut-on lire sur son site internet.
Peu après Arnaud Robinet, c'est au tour du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin de réagir dans un tweet. "Mes pensées accompagnent le photo-journaliste grièvement blessé dans le cadre de son travail à Reims. Solidarité avec la rédaction de l’UnionArdennais et l’ensemble de la profession. La PoliceNationale est pleinement mobilisée pour identifier et interpeller les auteurs", écrit le ministre ce samedi. La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a également affirmé son "soutien sans faille" au photographe et à ses proches.
Toujours selon le quotidien, les faits remontent à 14h30 dans l'après-midi. Alors que la "tension est montée d'un cran" dans le quartier, "la police est intervenue à proximité du restaurant Quick". "Finalement, il ne s’agissait que d’une rumeur. En revanche, une trentaine de jeunes sont apparus munis de barres de fer, de clubs de golf et d’extincteurs. Venu couvrir cette flambée de violence, notre confrère a vite été pris à partie par plusieurs de ces jeunes."
"Je veux exprimer mon ras-le-bol devant ce ramassis de vauriens"
Outre les autorités de l'Etat, le maire (LR) de Reims a réagi sur sa page Facebook : "Aujourd’hui, le seuil de l’inacceptable a été dépassé : un journaliste photographe fidèle observateur de notre ville, a été grièvement blessé parce que faisant son métier. Je souhaite à Christian Lantenois un très bon rétablissement et lui assure de tout mon soutien ainsi qu'à sa famille, ses collègues et confrères. Au delà de l’ignominie d’un tel acte, je veux exprimer mon ras-le-bol devant ce ramassis de vauriens qui pourrissent la vie de nos quartiers. Leur place est en prison le plus vite possible et les parents doivent faire face à leur responsabilité si ces sauvages sont des mineurs. J’ai pu échanger avec le ministre de l’intérieur sur la situation."