Reims va-t-elle interdire les camions dans son centre-ville ?

Va-t-on vers une interdiction des camions au centre-ville de Reims ? La question va faire l'objet d'une étude qui sera financée par l'Etat. Les professionnels s'interrogent mais la ville se veut rassurante et promet la concertation.

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L'idée est de créer une zone de circulation restreinte dont l'accès serait réservé à des véhicules peu polluants, comme sur la place d'Erlon. Cela réjouit certains habitants.

Mais l'idée de stopper à 1 km du centre les camions de livraison inquiète les professionnels.

"Cela va être très compliqué. Il va falloir qu'ils fassent des places de parking. A 1 km du centre, je ne vois pas comment on va faire", soupire Jérémy Aubert, un livreur.

Du côté des commerçants aussi on estime que ce sera compliqué de pouvoir se faire livrer tous les matins avec des véhicules adaptés au centre-ville.

"Vu la quantité de livraison, même plus petit, je pense qu'ils ne pourront pas. Parce que lorsqu'ils arrivent sur la place, ils font plusieurs tournées en même temps, et parfois, ils font deux tours pour pouvoir vider leur camion", pense Renata Sander, superviseur des 3 Brasseurs.

Lauréate de l'appel à projets des villes respirables en cinq ans, Reims s'est déclarée hostile à l'interdiction des véhicules particuliers dans l'hyper-centre. Restent les camions de livraison. Quelle alternative leur proposer ? La Mairie met en avant la concertation.

"L'idée c'est de regarder quel est l'impact. Une fois que l'on sera convaincu par les résultats, si on l'est, on va travailler avec les commerçants, les artisans du centre-ville qui ont besoin de livraisons au quotidien et de voir comment on peut les aider. L'idée n'est pas d'imposer et de les laisser se débrouiller", affirme Laure Miller, adjointe au Maire (LR) chargée de l'écologie.

Les choses devraient aller vite car avant la fin de l'année, l'État versera 142.000 € à la ville pour financer l'étude d'une zone de circulation restreinte.

Voir notre reportage :

Intervenants : Patrick Michaut, riverain; Jérémy Aubert, livreur; Renata Sander, superviseur des 3 Brasseurs; Laure Miller, adjointe au Maire (LR) chargée de l'écologie, vice-présidente d'ATMO Grand-Est ©France 3 Champagne-Ardenne

 

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