Reims : des vélos électriques en libre-service débarquent pour le Mondial féminin

Après le fiasco Gobee.bike, des vélos en libre service vont faire leur retour à Reims. L'offre de Champagne Parc Auto, baptisée Zébullo, doit être mise en place vendredi 7 juin, pour le lancement du Mondial féminin de football.

Un cadre bleu, simple et aussi lourd que celui des fameux "Velib'" parisiens. "Nous avons plus misé sur le solide que l'esthétique", précise Thibaut Demiautte, directeur commercial de la société Ecovélo, qui a conçu les vélos en libre-service "Zébullo". Financé par Champagne Parc Auto, Zébullo sera lancé vendredi 7 juin à l'occasion du Mondial féminin de football.
 

Cinq stations ouvertes en juin

Les vélos seront tous électriques, rechargés dans un premier temps par Champagne Parc Auto, jusqu'à la fin du mois d'août. Par la suite, le but est d'adapter l'offre en fonction de la demande. Pour ce faire, cinq stations seront mises en service ce vendredi 7 juin : deux stations place d'Erlon (en début et fin de rue), une rue Libergier au niveau de l'office du tourisme, une à Champagne Parc Auto et une au Stade Delaune.

Les vélos Zébullo ont été présentés à la presse ce lundi 3 juin :


Deux euros la demi-heure

Durant cette première phase de lancement, 30 vélos seront mis en circulation. Pour s'en servir, les utilisateurs doivent télécharger l'application "Zébullo - Vélo Libre service" sur le smartphone, puis s'y connecter et entrer un moyen de paiement. Le cycliste n'a plus qu'à choisir le forfait, entrer le code du vélo qu'il souhaite utiliser et libérer la chaîne de la borne.
 

Il peut ensuite rouler à raison de 2 euros par demi-heure, ou 4 euros la journée (avec une demi-heure offerte puis 2 euros la demi-heure). Dès qu'il a fini de l'utiliser, il doit rebrancher le vélo à une borne. Un système de puce met fin à la location.  

Lors de la deuxième phase qui débutera en septembre 2019, 120 vélos seront mis à disposition sur 10 stations, avec des tarifs moins honéreux et un système d'abonnement, en fonction des retours de la première phase. Courant 2020, Champagne Parc Auto annonce 350 vélos pour 20 stations.
 

Reims, une ville en retard pour les cyclistes

"Nous avions connu une expérience malheureuse mais qui a montré qu’il y avait une envie de la part des Rémois", annonçait le maire de Reims ce lundi 3 juin devant la presse, en référence aux vélos en libre-service qui avaient été déployés à Reims en novembre 2017 par la société Gobee.bike. Les 400 vélos verts, qu'on pouvait déverrouiller avec son smartphone, avaient rapidement été détériorés. L'entreprise, confrontée aux mêmes difficultés dans plusieurs villes françaises, avait stoppé son service en janvier 2018.

Et pour Arnaud Robinet d'ajouter que la cité des sacres avait connu "un certain retard quant au déploiement des infrastructures" à destination des cyclistes.
 
Une offre adaptable
La société éco-vélo est déjà présente dans des villes de taille moyenne comme la Baule, et va inaugurer une offre similaire à celle de Zébullo à Bourg-en-Bresse prochainement.

Contrairement aux Velib' ou autres systèmes de vélos en libre-service, les bornes ne nécessitent aucun travaux de voieries. Ce sont des panneaux en métal fixés au sol, que l'on peut ajouter ou retirer sans grosse manoeuvre, ce qui permettra d'en ajouter ou d'en retirer selon le type d'événement (Magnifique Society, festival...).
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