Sur les travaux du pont de Gaulle, une grue "hors norme" utilisée pour ne pas polluer les cours d'eau

Du lundi 19 au mercredi 21 août, une grue à la capacité de levage de 750 tonnes a été utilisée pour lever les poutres du pont de Gaulle à Reims (Marne) sans polluer la Vesle, puis les grignoter et les transférer vers un centre de recyclage.

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Sur le pont de Gaulle à Reims (Marne), les travaux continuent, et ils attirent toujours les curieux. Ce mercredi 21 août, la grue "hors norme" installée depuis lundi a réalisé le levage de la quatrième et dernière poutre. Des travaux impressionnants au vu des dimensions de cette dernière : 24 mètres de long, 2 de large et environ 1,30 mètre d'épaisseur. L'enjeu particulier de cette tâche étant de ne pas polluer la Vesle, située juste en-dessous du pont, en la préservant de chutes d'éléments du pont dans l'eau.

"On fait de la déconstruction par levage à la différence des autres parties du pont de Gaulle qu'on a déconstruites par grignotage parce qu'on franchit un cours d'eau. Ici, c'est la Vesle, mais on utilisera la même technique au niveau du canal (lors de la semaine du 26 août) pour éviter tout risque de pollution du cours d'eau par des gravats qui auraient été générés par une technique de grignotage. On utilise la grue pour lever les poutres, les positionner juste à côté de la zone de levage, pour ensuite les grignoter, les mettre en morceaux pour les évacuer ensuite sur les sites de traitement", détaille Olivier Cros, responsable de l'opération de déconstruction.

Un public curieux

Autour, une trentaine de personnes est venue observer ces travaux d'envergure. Parmi elles, Gilbert Milliery, rémois de 86 ans, qui documente la déconstruction du pont à coups de photographies depuis son commencement.

"Je suis né à Reims, j'ai vu construire ce pont il y a une cinquantaine d'années et je me suis intéressé à sa destruction. J'ai fait un petit programme de photos pour essayer d'avoir un souvenir. J'ai assisté à tout le montage de la grue, qui est spectaculaire, et là, on va voir le levage de la dernière poutre. Ce pont, je l'ai emprunté plusieurs fois pour me rendre à la clinique par exemple, puisque je n'avais qu'à traverser la Vesle. C'est pour cela que sa déconstruction me rend curieux", relate le retraité, venu avec son vélo électrique et son téléphone, afin de continuer sa documentation des travaux.

Fin de la déconstruction en octobre

Par la suite, d'autres étapes de la déconstruction du pont de Gaulle nécessiteront la fameuse grue à la capacité de levage de 750 tonnes. "Là, c'était une étape importante, mais on continue tout de suite dans la foulée avec l'étape au-dessus du canal. On reprend les mêmes et on recommence : on va déplacer la grue de l'autre côté et on va utiliser les mêmes méthodes. Par contre, on est sur des ouvrages un peu plus grands de l'autre côté, avec une complexité différente, mais on repart sur la même technique. On va mettre un peu plus de temps, et sur le canal, on a pris la décision de ne pas bloquer la circulation 24 heures sur 24. On va lever et scier pendant la nuit, et puis la journée, on déconstruira la poutre pour l'évacuer dans un centre de recyclage. Globalement, sur cette phase, on est sur environ 15 jours de travaux", précise Jérémy Tatté, directeur adjoint de la direction de la voirie, de la circulation et du stationnement.

Si le programme est respecté comme il l'est à l'heure actuelle, la fin des travaux devrait intervenir vers fin octobre, nettoyage de la zone inclus. "Et ensuite, on ne s'arrête pas. Les travaux sur les berges vont pouvoir démarrer dans les mois qui suivent. On est en pleine procédure d'appel d’offres pour trouver le constructeur de la passerelle. En début d'année prochaine, les travaux de fondation commenceront, et on va continuer comme ça tout au long de l'année 2025", conclut Jérémy Tatté.

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