D'après nos confrères de l'Union, le meurtrier présumé de la jeune Alicia, retrouvée morte dans près de Toulouse dans la nuit du 20 au 21 avril dernier, est d'origine rémoise. Il a été mis en examen pour meurtre et viol. La mort de la jeune fille a suscité une vive émotion dans le Sud-Ouest.
Le jeune homme de 19 ans mis en examen le samedi 21 avril pour le meurtre et le viol de la jeune Alicia, 14 ans, découverte cachée dans un lit-coffre dans la nuit de jeudi 19 à vendredi 20 avril à Beauzelle, près de Toulouse serait d'origine rémoise, d'après un article de nos confrères de l'Union.
La jeune Alicia, 14 ans, avait été autorisée par son père et sa belle-mère à se rendre chez des amis dans la soirée du jeudi 20 avril, mais elle ne s'était pas montrée à l'heure du rendez-vous fixé pour venir la chercher. Les parents, inquiets, avaient contacté la gendarmerie avant de rencontrer le meurtrier présumé qui leur avait affirmé qu'Alicia venait de partir de chez lui.
Les gendarmes avaient ensuite frappé à sa porte et constaté que le jeune homme se comportait bizarrement pendant l'interrogatoire, et qu'il restait obstinément assis sur son lit. Quand les forces de l'ordre lui avaient demandé de se lever, le suspect s'était enfui immédiatement. Alicia avait alors été découverte dans le lit-coffre, un bâillon dans la bouche, un câble électrique autour du cou et en arrêt cardio-respiratoire.
Malgré une réanimation, elle est décédée quelques heures plus tard à l'hôpital Purpan de Toulouse. Le jeune homme avait été, quant à lui, interpellé un peu plus tard à Blagnac, une commune voisine.
Le suspect, d'origine rémoise, mis en examen et écroué
La mise en examen du jeune homme de 19 ans porte sur un "meurtre précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime et de viol commis sur un mineur de 15 ans". D'après l'autopsie pratiquée sur le corps de la victime, la jeune fille est morte des suites d'une asphyxie secondaire à d'une strangulation et/ou une suffocation, avait expliqué le procureur de Toulouse.
Le meurtre d'Alicia a suscité une vive émotion dans la cité rose. Près de 300 personnes étaient présentes à son inhumation, et une marche blanche a été organisée en sa mémoire (lire ci-dessous les articles de France 3 Occitanie)