Zébullo, les vélos en libre-service à Reims, mode d'emploi

Nouvelle plateforme de vélos en libre-service, Zebullo est la seule offre de ce type à Reims. Très pratique pour certains, elle sera en revanche moins intéressante pour d’autres. Mode d’emploi.

A Reims, difficile de louer un vélo. Le réseau de transport en commun Citura n’en dispose pas. Il faut donc se tourner vers des offres privées. Depuis deux mois, vous pouvez tester la nouvelle plateforme de vélos en libre-service Zebullo. En quelques minutes, l’application est téléchargée. Trois possibilités s’offrent alors à vous. La première, l’offre Flash, est faite pour une utilisation unique : deux euros la demi-heure avec le premier quart d’heure offert (à partir du mois de septembre). Les deux autres offres sont des forfaits de 4 euros pour la journée et 17 euros pour le mois.
 

Comment fonctionnent les forfaits ?

Une fois le forfait payé, vous bénéficiez d’une demi-heure gratuite à chaque trajet. Chaque demi-heure supplémentaire coûte deux euros. Autrement dit, si vous prenez le forfait à 4 euros, vous ne paierez rien de plus à condition de n’effectuer que des trajets de moins d’une demi-heure. De même pour le forfait à 17 euros. A Reims, pour louer un vélo par un autre biais, il y en a pour au moins 15 euros la journée (prix dégressif selon la durée).
 

Où peut-on les prendre ?

Pour l’instant, seulement cinq stations sont disponibles mais, à terme, l’objectif est d’installer une trentaine de stations et 350 vélos d’ici 2020. Ces vélos laissent donc pour l’instant peu de liberté concernant le choix des déplacements et ne peuvent pas être vus comme une alternative au bus ou à la voiture.

En revanche, ils peuvent être très pratiques pour des trajets courts, plutôt dans le centre ou proche du centre, ce qui est d’ailleurs l’objectif premier du directeur général de Parc Champagne Auto, Olivier Guinot : offrir aux personnes qui se garent un moyen de circuler. Car Zebullo appartient à cette entreprise. Sur les 700 inscrits actifs, la plupart des utilisateurs sont d’ailleurs des locaux.
 

Par rapport au service public ?

D’autres villes possèdent elles-mêmes leur plateforme de vélos en libre-service. Elles fonctionnent sur le même principe mais sont moins chères. Le Vélib’, mis en place à Paris depuis 2007, fonctionne sur le même principe que Zebullo, mais ses tarifs sont plus bas. Pour un utilisateur ponctuel, la demi-heure coûte 1 euro. Le forfait un jour coûte cinq euros et 1 euro la demi-heure à partir de la deuxième demi-heure (le double pour un vélo électrique). Il est possible d’avoir un forfait, avec engagement, pour 3,10 euros par mois (avec toujours la demi-heure à 1 euro à partir de la deuxième demi- heure).

A Lille, sur le même principe, le forfait jour coûte 1,60 euros et l’abonnement annuel coûte 37 euros. La première demi-heure est gratuite et chaque demi-heure supplémentaire est de 1 euro. A Dijon, l’abonnement mensuel est de 7 euros avec la première demi-heure gratuite et chaque demi-heure supplémentaire à 1 euro.

Zebullo, elle, ne bénéficie d’aucune subvention. L’objectif pour Olivier Guinot est de proposer un service avec des prix raisonnables tout en gardant un équilibre. Autrement dit, que ça ne coûte rien à l’entreprise, voire que cela rapporte "une poignée de cacahuètes".
 

Electrique ou pas ?

Jusqu’au mois de septembre, tous les vélos sont dotés d’une batterie. Un employé s’occupe de les recharger tous les matins mais à partir de septembre, si vous voulez avoir un vélo électrique, il faudra aller chercher la batterie vous-même à l’enseigne et payer une caution. En revanche, contrairement aux Vélib’, le prix ne varie pas entre un vélo et un vélo électrique.
 

Plus cher qu’un vélo ?

L’abonnement mensuel revient à 170 euros pour dix mois (auxquels il faut éventuellement ajouter les demi-heures supplémentaires). Un vélo de ville neuf coûte au moins 260 euros mais on peut trouver des vélos d'occasion à partir d’une quarantaine d’euros. Des tarifs auxquels il faut ajouter les coûts éventuels de réparation et le temps (faible) passé à l’entretien, comme le gonflage des pneus. En revanche, concernant les vélos électriques, le prix neuf est d’au moins 1.200 euros.

A vous de faire le calcul !
 
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