Un magasin à enseigne Bricomarché de 5000 m2 a été frappé par un violent incendie dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 août. Le feu s'est déclaré vers 3 heures 30, et plus de deux bonnes heures ont été nécessaires pour le maîtriser. Une centaine de pompiers étaient sur place.
Dès 3 heures 30 ce dimanche matin, l'alarme de ce magasin Bricomarché s'est déclenchée. Le directeur était alors immédiatement informé de la survenance du sinistre.
Très vite, d'importants moyens des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle sont engagés. En tout, une centaine d'hommes, venus des casernes de tout le secteur : Toul, Colombey-les-Belle, Pont-à-Mousson, Neuves-Maisons, et 3 des 4 casernes de Nancy.
Sur place également, une vingtaine de véhicules, permettant d'actionner pas moins de 6 lances pour combattre le feu.
Plus de deux bonnes heures ont été nécessaires pour permettre à ces soldats du feu de réussir à maîtriser le sinistre.
Préalablement, le sous-préfet de Toul, présent sur place durant une bonne partie de l'intervention, a pris l'initiative de faire stopper le trafic ferroviaire passant à proximité du lieu durant près d'une heure. Par sécurité, et aussi pour permettre aux secouristes de pouvoir s'alimenter en eau avec celle du canal, lui aussi à proximité, de l'autre côté de la voie ferrée.
Voyez ces quelques photos, prises par l'un de nos deux journalistes sur place, Pol-Rémy Barjavel...
Une fois l'incendie maîtrisé, le constat fut clair : il ne reste plus rien de ce magasin construit en 2002, puis ayant fait l'objet d'une extension en 2006.
La grande question qui se pose alors que le jour s'est levé : quelle est l'origine de ce sinistre ? On peut s'interroger aussi ce que qui a pu se passer en pleine nuit dans cette grande surface de 5000 m2 pour que l'incendie se déclenche !
A ces questions, le sous préfet et le commandant de police Jean-Luc Petibois, responsable du commissariat de Toul n'étaient évidemment pas en mesure d'apporter d'éléments de réponses. Il va falloir attendre le refroidissement pour effectuer les premières constatations, sachant que toutes les hypothèses sont envisageables.
"Le procureur a été informé immédiatement, et une enquête est d'ores et déjà ouverte" a précisé le sous préfet Camille Lanet.
On ne sait pas non plus pour le moment si les 38 salariés qui étaient employés dans ce magasin pourront être sollicités par d'autres sites du groupe, ou s'ils devront être placés en chômage technique.