Affaire Mia : Le parquet de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a demandé aux juges d’instructions de se dessaisir de l’affaire au profit du pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris. La petite Mia, avait enlevé en avril 2021 dans les Vosges.
Le parquet de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a demandé aux juges d’instructions de se dessaisir de l’affaire au profit du pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris, vendredi 1er juillet 2022.
"Le 1 er juillet 2022, conformément à nos réquisitions, prises en concertation avec le parquet national antiterroriste, les juges d’instruction de la JIRS de Nancy se sont dessaisis des faits d’enlèvement en bande organisée dont a été victime en avril 2021 une jeune mineure prénommée Mia, au profit de leurs homologues du pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris", explique dans un communiqué François Pérain, procureur de la république de Nancy.
Mia, 8 ans résidait chez sa grand-mère dans lesVosges quand elle avait été enlevée le 13 avril 2021 par plusieurs hommes à la demande de sa mère. Elle n’en n’avait plus la garde et n’avait plus le droit de la voir seule.
"Il est en effet apparu, dans le cadre des investigations menées par les juges d’instruction antiterroristes, que ces agissements faisaient partie intégrante du plan d’actions violentes du groupuscule d’ultra droite baptisé « DW Renversement » visant l’Etat et ses représentations".
La mère et la petite fille avaient été retrouvées saines et sauves cinq jours plus tard dans un squat en Suisse. Sa mère, Lola Montemaggi, 28 ans, avait été interpellée et mise en examen "pour enlèvement de mineur de moins de 15 ans en bande organisée".