Le nombre de contaminations repart à la hausse dans les établissements scolaires. En Lorraine, près de 390.000 élèves font face aux vagues du Covid-19. Jean-Marc Huart, recteur de l'Académie de Nancy-Metz, dresse le bilan.
L’Académie de Nancy-Metz a présenté l'état des établissements scolaires face au Covid-19, jeudi 24 mars 2022. Le nombre de cas positifs au Covid-19 continue de croître en Lorraine. Plus de 6.000 élèves sont porteurs du virus dans la région au cours de la semaine écoulée. Un chiffre supérieur à la semaine dernière. L’Éducation nationale avait recensé 5.158 élèves positifs.
"Ces chiffres sont en cohérence avec le taux d’incidence en France. Il n’y a pas de crainte à avoir. Le virus ne circule pas plus qu’avant", explique Jean-Marc Huart, recteur de l’Académie de Nancy-Metz. "Nous sommes vigilants. Tout le personnel enseignant est mobilisé". Seulement deux écoles sont fermées dans la région. Elles se situent en Moselle.
Il existe quatre niveaux de protocoles sanitaires dans les établissements. "Concernant les écoles primaires, nous avons été souvent aux niveaux deux et trois. Aujourd’hui, nous en sommes au premier. Par exemple, le port du masque n’est plus obligatoire".
Les classes fermées, où en sommes-nous ?
Au total, 551 classes sont fermées sur 17.521. La Moselle en compte la moitié, avec 292 fermetures. À l’échelle de l’académie : 191 en Meurthe-et-Moselle, 47 dans la Meuse, et 21 dans les Vosges.
"Il y a différentes situations. Nous avons, par exemple, des classes avec des clusters ou alors avec des professeurs absents pour des raisons médicales. Il faut savoir qu’il y a des solutions qui sont proposées. Il y a trois mois, deux tiers des cours étaient remplacés", précise Jean-Marc Huart.
À noter que 403 membres des différents personnels ont également été testés positifs au cours de la semaine écoulée.
Affronter les semaines à venir
Le recteur précise qu’en janvier, près de 950 classes ont été fermées. "C’est le maximum qu’on a connu. Je ne sais pas si le plus dur est derrière nous. Cela fait deux ans que nous sommes passés par des moments difficiles. Nous avons su gérer".
La vague Omicron, c’était comme une tempête
Jean-Marc Huart, recteur de l'Académie de Nancy-Metz
"La vague Omicron, c’était comme une tempête dès le mois de janvier", assure Jean-Marc Huart. "Les murs, les portes et les fenêtres ont tenus. Bien sûr, il y avait des contraintes et beaucoup d’investissement de la part du personnel". Pour lui, il n’y a pas de "raison que les prochaines semaines se passent mal".
Pour rappel, le nombre de nouveaux cas recensés jeudi est de 148.653 au niveau national, selon Santé Publique France.