Les mesures sanitaires ont été renforcées dans les écoles primaires en ce lundi 02 novembre, jour de retour en classe, avec entre autre, le port du masque rendu obligatoire dès 6 ans. Ambiance ce matin devant l’école privée Jeanne du Lys-Saint-Vincent de Nancy.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une chose est sûre. Les enfants non masqués ont forcément moins de six ans. Tous les autres, ce lundi matin 02 novembre 2020, étaient déjà masqués pour arriver en classe à 8 heures, pas franchement hostiles au port du masque rendu obligatoire, briefés pour la plupart par leurs parents.
"Je dois le porter toute la journée, et le retirer pour la cantine", nous explique Bastien, pas franchement angoissé à l’idée de porter le masque toute la journée.

Des parents dubitatifs

Les parents rencontrés ce matin, ont quant à eux, des avis partagés sur le sujet. " Moi je ne suis pas d’accord pour les grands, alors pour les petits, c’est pareil. On verra à l’usage si cette mesure portera ses fruits", nous confie cette maman d’un enfant de 9 ans.
Des parents qui ont dû expliquer à leurs enfants cette nouvelle obligation durant ces derniers jours de vacances de la Toussaint. 

On a expliqué à notre enfant qu'il fallait bien enlever le masque avec les élastiques, éviter de trop le toucher

Une maman

"On lui a expliqué de ne pas le baisser ou le remonter tout le temps. Même nous, on a dû mal à respecter ces gestes-là, on verra bien pour les enfants ce que cela donnera mais on n’a pas le choix", commente cette autre maman.

Bonjour, un coup de gel et bonne journée !

Autre nouveauté en cette rentrée pas tout à fait comme les autres : la directrice de l’établissement scolaire, Valerie Lelorrain sera désormais présente à la porte de l’école, avec son flacon de gel hydroalcoolique à la main.

J’ai décidé de faire l’accueil pour un petit moment pour vérifier que tout le monde a bien son masque et le porte bien.

Valérie Lelorrain, directrice de l’école Jeanne du Lys-Saint-Vincent de Nancy

"Là, je désinfecte les mains sachant que les enfants se lavent à nouveau les mains en rentrant en classe mais je veux vraiment voir qui rentre et qui sort de l’établissement. Déjà tout le monde a le masque et tout le monde le porte bien. On va faire aussi de la formation dans les classes sur le port du masque, son utilité, pourquoi le mettre, à quoi ça sert. C’est important que les enfants mettent du sens à tout cela", explique la directrice de l’école.
L’équipe enseignante et périscolaire est soudée selon la directrice, une équipe parfaitement au courant des nouvelles consignes sanitaires et de leur mise en application. Chacun ayant pu échanger sur le sujet par courriel durant les derniers jours des vacances scolaires.
"Je fais également des entrées échelonnées pour éviter tout attroupement devant l’établissement, ça sert autant pour le sanitaire que pour Vigipirate. Pour la cantine, on a mis des tables par classe, on évite le brassage au maximum, on a des petits sachets pour y déposer les masques usagés", nous explique Valérie Lelorrain. 

L’équipe est confiante et sereine, sourit la directrice de l’école.

Pas si évident que cela

Un optimisme que toute l’équipe enseignante ne partage pas.

J'appréhende. Pour les petits, ça ne pas être évident. Il va falloir constamment leur demander de ne pas toucher le masque, de ne pas l'enlever.

Elisabeth Villemin, enseignante CE2-CM1

"Ca ne va pas être évident pour les entendre, pour les interroger, pour beaucoup de choses, oui j'appréhende", nous confie l'enseignante.  
8h45, la porte de l’école se referme. La classe peut commencer. On devine déjà les réactions à la sortie de l’école. Pour l’avoir vécu en tant qu’adulte. Certains s’adapteront, d’autres râleront. Seule certitude : il faut le porter.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité