Cent ans après la fin de la Première Guerre Mondiale, le président de la République évoque ce lundi 5 novembre à Pont-à-Mousson et Pompey (Meurthe-et-Moselle) les enjeux économiques d'aujourd'hui. Il rend également  hommage à ce territoire "symbole de la reconstruction après le conflit".

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Le choix d'Emmanuel Macron de se rendre à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) ce lundi 5 novembre 2018 n'est pas le fruit du hasard.

C'et l'occasion pour le président de la République de remplir plusieurs objectifs, historiques, politiques et économiques.

Une cité industrielle lourdement touchée

L'objectif historique c'est l'hommage rendu pas sa présence à cette cité emblématique de ces petites villes industrielles, proches de la frontière de 1870 et donc de la ligne de front pendant le conflit. Des cités souvent bombardées et dont l'outil industriel a souvent été largement détruit par le conflit.

Pont-à-Mousson est bombardée à partir du 11 août 1914, investie rapidement par les troupes allemandes, puis  réoccupée par les Français le 13 septembre. Pendant le conflit elle va passer de 14.000 à 5.000 habitants. Base militaire arrière, elle accueille les troupes et les blessés du front qui se trouvent à sa proximité, dans le secteur du Bois-le-Prêtre et de Reménauville.

Comme Pont-à-Mousson, ces cités ont dû pendant l'entre-deux-guerres reconstruire leur outil industriel, "un enjeu économique majeur des années de l’immédiat après-guerre."

"Ainsi,

en 1921, le président Raymond Poincaré s’était rendu à Pont-à-Mousson pour la remise en route des hauts-fourneaux de Saint-Gobain.". Communiqué de la Présidence.

Des élus locaux à écouter

C'est le deuxième message que veut faire passer le service communication de l'Elysée : ce président "jupitérien" est aussi à l'écoute des territoires, notamment ruraux et de leurs représentants. Ce que le secrétaire d'etat Sébastien Lecornu a illustré par un tweet avec photo.
C'est la raison du déjeuner républicain qui s'est déroulé à la mi-journée en la mairie de Pont-à-Mousson, sous haute surveillance, avec "claque amicale" des militants de La République en Marche, cordons "sanitaires" de forces de l'ordre, manifestants et circulation laissés à l'écart. Ce temps d'échange s'est prolongé dans l'après-midi entre une conseillère agriculture de l'Elysée et des représentants du monde agricole parmi lesquels le président de la FDSEA de la Moselle.

Jean-Marc Brème avait d'ailleurs déjà pu échanger dans la matinée à Morhange (Moselle) avec le Président de la République sur la situation très difficile en raison de la sécheresse. 

Un message économique

Ce message économique est délivré en deux temps : celui de l'écoute sur l'innovation et celui de l'avenir à construire par le biais de l'attractivité.

L'écoute c'était à l'occasion de la visite de l'entreprise Novasep sur la zone industrielle de Pompey, à quelques kilomètres de Pont-à-Mousson. Spécialiste de la purification des molécules actives complexes, Novasep poursuit son développement à travers un programme d'investissement de dix-sept millions d'euros lancé en décembre dernier. Un projet porteurs d'une trentaine d'emplois qui devrait permettre à l'entreprise à la mi-2019 d'atteindre les deux cent salariés.

L'attractivité c'est l'objet de la première déclinaison régional du sommet national sur ce thème, en l'abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson.
Ce sommet intitulé "Choose Grand Est" à base d'ateliers auxquels ont participé dans l'après-midi six ministres, six vice-présidents du Conseil régional et cinq cents acteurs économiques. Avec un objectif simple : échanger ces bonnes pratiques (compétences, attractivité, Europe, innovation, industrie, transition énergétique, etc.) qui font le dynamisme du territoire du Grand Est.

Un sommet qu'Emmanuel Macron a clôt par un discours rendant hommage au dynamisme du Grand Est, de sa population et de son courage. Avec un hommage appuyé à Jacques Chérèque, l'ancien syndicaliste et ancien préfet à la ré-industrialisation de la Lorraine.

"Le Grand Est, c'est cette région qui a une capacité à résister aux tempêtes, à  se relever et à se projeter sans cesse vers l'avenir." Emmanuel Macron.




 
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