Le congrès national de la fédération nationale d'exploitants agricoles se déroule jusqu'au 28 mars.
C'est l'occasion de présenter un visage aimable de l'agriculture aux citadins. Le syndicat majoritaire dénonce "l'agri-bashing", le dénigrement dont serait victime le modèle agricole qu'il défend.
Le congrès de la fédération nationale d'exploitants agricoles se déroule jusqu'à ce jeudi 28 mars au centre des Congrès Prouvé à Nancy (Meurthe-et-Moselle). C'est le ministre de l'agriculture qui viendra le clore.
C'est l'occasion de présenter un visage aimable de l'agriculture aux citadins. Le syndicat majoritaire dénonce "l'agri-bashing", le dénigrement dont serait victime le modèle agricole qu'il défend.
Deux petits veaux, des volailles, un mouton et quelques chèvres. La basse-cour est au complet sur le parvis du Palais des Congrès de Nancy, où se tient pour trois jours le congrès de la FNSEA. Seul le cochon s'est fait porter pâle, ou plutôt s'est fait représenter par ses meilleurs morceaux à l'étal de charcuterie d'une ferme lorraine.
En ce mercredi après-midi, les animaux de la ferme ont un vif succès auprès des enfants, venus en famille ou en centre aéré. Comme au Salon de l'Agriculture, ils restent les meilleurs ambassadeurs de la campagne auprès des citadins : un petit lapin, c'est tout de même plus sympa qu'un quintal de maïs.
Certains agriculteurs le vivent mal. Dans le grand hall du Palais des Congrès, Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, fustige ce qu'elle appelle "l'agri-bashing", la mise en cause de l'agriculture. Elle dénonce ces "beaux penseurs qui veulent nous apprendre notre métier".
Ce jeudi, le congrès s'achève sur un sujet plus consensuel en invitant Michel Barnier, commissaire européen - et actuellement négociateur en chef du Brexit. La FNSEA ne fait pas dans "l'Europe bashing" : l'agriculture française a largement bénéficié de la Politique agricole commune. Le syndicat demande juste que les règles soient les mêmes pour tous, à l'intérieur du marché unique.