Y a-t-il encore de la biodiversité dans les sols de nos jardins ? Pour le savoir, Apolline Auclerc, enseignante-chercheuse à l'ENSAIA à Nancy, a lancé une grande enquête participative nationale. Et c'est vous qui pouvez jouer les scientifiques ! Grâce à un kit très simple, et un smartphone...
Il suffit d'un verre en plastique, d'un bout de carton, et d'un peu de vinaigre pour pouvoir participer à l'étude collaborative lancée par l'ENSAIA de Nancy. Une petite expérience très simple à faire seul ou avec ses enfants et qui permet à la chercheuse Apolline Auclerc de récupérer des données précises sur la composition des sols dans nos jardins de ville.
On pose le piège à insectes, on attend 7 jours...
Puis on les compte, on les nomme et on les prend en photo. Toutes ses données sont transmises à l'ENSAIA et servent à faire des cartographies plus précises de la population de cloportes, d'araignées, de limaces et tous les autres invertébrés. Ainsi, il est possible de voir s'il reste encore de la vie sous nos pieds.
La biodiversité des sols est très importante, car ces petits insectes participent à la fabrication de l'engrais naturel, indispensable pour la pousse des plantes. Vous ne le savez peut-être pas, mais 80 % de la protéine animal sur terre se trouve dans nos sols !
Vous aussi participez à l'étude Jardibiodiv en cliquant ici.