L'École de Nancy et ses plantes : rien que du bonheur offert avec le gui

La nature comme source d'inspiration. C'est le fondement même de l'École de Nancy, mouvement spécifique de l'Art Nouveau. Courant d'art, fait d'œuvres d'air et de nature, initié à Nancy, ce mouvement n'a eu de cesse de représenter les plantes sur des supports décoratifs divers. Pour ouvrir notre série, voici l'exemple du gui

Les Nancéiens le connaissent bien, ce mouvement artistique qui fait rayonner Nancy dans le monde entier. Les amateurs d'art aussi. Mais vous ? Que connaissez-vous de l'École de Nancy ? Nous avons choisi de vous présenter ce mouvement artistique, qui s'est épanoui à cheval sur une période qui va de la fin du XIXe siècle au début du XXe, sous l'angle de quelques plantes représentées. 

(Article initialement publié janvier 2021)

L'occasion de voir l'étendue des domaines artisanaux et industriels qui ont permis l'avènement de ce courant très spécifique de l'Art Nouveau. À l'initiative de quelques personnalités, les nombreux ateliers d'artisanat d'art qui sont établis autour de Nancy s'enrichissent de leurs savoir-faire respectifs et créent une effervescence artistique. Les maîtres verriers, les menuisiers, les ferronniers et joailliers s'allient à des botanistes pour représenter la nature sous toutes ses formes.

Nous avons choisi douze plantes, une par mois, pour donner un petit aperçu des créations de l'École de Nancy. Avec l'aide des spécialistes du Musée de l'École de Nancy, de la ville de Nancy, de la villa Majorelle et du musée des Beaux-Arts de Nancy, nous avons eu accès à un grand nombre d'œuvres. Ouvrons cette série avec le gui. 

Le gui sous diverses formes par les artistes de l'École de Nancy

Dans la famille "École de Nancy", je demande donc le gui. Logique de commencer par cette plante de bon augure. 

  • Quelques notes de verre et de céramique

Vous n'avez sans doute pas de service de table aussi stylé que celui qui est en photo ci-dessous. Composé d'éléments en céramique, assiettes et compotier et de verres, il est signé Edmond Lachenal et réalisé par l'atelier Keller et Guérin. Il est visible au musée de l'École de Nancy à Nancy. Total look gui, même sur les broderies des serviettes.

Imposant et chargé, ce vase permet d'accueillir un gros contenu. Peut-être faut-il y voir un gage de grande prospérité ?  Il est visible également au musée de l'École de Nancy.

D'une facture plus aérienne, ce vase ci-dessous est exposé au musée des Beaux-Arts de Nancy

  • Une ou deux touches de ferronnerie

À observer 24, rue Lionnois, à l'entrée de la maison Bergeret. Cette porte, par laquelle il n'est plus possible de passer sans risque d'effondrement, offrait autrefois à ses habitants et invités, un accueil porte-bonheur.

Les propositions ne sont évidemment pas exhaustives. Rien ne vous empêche d'aller fouiner sur la grande toile d'autres exemples d'œuvres, comme ces petites tables en bois de Majorelle. 

Finissons par un brin de botanique

Cette plante, par sa forme et son mode de vie, a suscité l'imagination à travers les siècles. Par sa forme de grosse boule verte suspendue dans les arbres, contenant d'autres boules petites et blanches. De quoi attirer l'attention de générations de druides, sorciers et rebouteux, qui ont entretenu le mystère sur cette plante, et lui ont attribué des vertus bénéfiques. La science botanique le décrit comme un arbrisseau parasite qui se développe en rameaux. L'arbuste donne des fleurs, qui, quand, elles sont fécondées, deviennent des baies blanches.

À suivre le chardon, vu par l'École de Nancy.

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