Plusieurs manifestations de syndicats de police en Lorraine pour protester contre les conditions de mobilisation pendant les Jeux olympiques de Paris. À Nancy et à Metz, ils étaient une quarantaine, ce jeudi 18 janvier 2024.
Sous une pluie battante, une trentaine de policiers se sont rassemblés devant le commissariat de Nancy (Meurthe-et-Moselle). À la même heure, à midi, jeudi 18 janvier 2024, à Metz en Moselle "les policiers en colère" étaient, eux aussi, devant l’Hôtel-de-police.
Le problème, c'est qu'on est à cinq mois des J.O et on ne sait toujours pas à quelle sauce on va être mangé.
Carine César, déléguée syndicat UNSA police.
Sur Metz, Philippe, de l'ex- police judiciaire, raconte : "on va montrer l’engagement des policiers, l’engagement des forces de l’ordre. Maintenant, on demande des choses concrètes sur l’organisation, notamment des grandes épreuves comme les JO".
Un autre rassemblement est prévu sur la place Stanislas, un peu plus tard dans la matinée.
VIDEO. "Le zéro PV est mis en place. Les interventions Police secours sont assurées ainsi que le traitement des personnes gardées à vue". David Ghisléry, délégué régional Lorraine et Secrétaire départemental Alliance police nationale 57.
Même son de cloche chez Pierre Portenseigne, représentant d’USNA-Police à Sarrebourg. "Pour l’instant, on n'a aucune information sur les Jeux olympiques. Tous les policiers vont être impactés. On n’a pas les prévisionnels de congés, c'est inquiétant".
Une prime exceptionnelle
Ils sont inquiets de leurs conditions de mobilisation. Carine César, déléguée départementale adjointe du syndicat UNSA explique que "le problème, c'est qu'on est à cinq mois des J.O et on ne sait toujours pas à quelle sauce on va être mangé, hébergement, horaire, conditions de mobilisations, transport. Et il y a aussi un manque d'effectif ici dans le 54".
Dans toute la France, environ 300 commissariats sont bloqués symboliquement. Seules les urgences sont assurées.