L’Université de Lorraine (UL) était sollicité pour rendre un avis consultatif sur les capacités d’accueil de la licence d'Hébreu.
Et dans un rapport publié le mardi 26 février, elle préconise de diminuer le nombre d’étudiants entrants en première année de 190 à 30.
Le 26 février 2019, le Conseil de la Formation de l’Université de Lorraine (UL) était sollicité pour rendre un avis consultatif sur les capacités d’accueil de la licence d'hébreu.
Car la Faculté de Lettre de Nancy aurais transmis une demande pour diminuer le nombre d’étudiants en première année.
Dans son rapport, selon la Fédération des étudiants lorrains (Fedelor), le Conseil de la Formation préconiserait une baisse de 84% des places disponibles et ainsi diminuer le nombre d’étudiants entrants en première année de 190 à 30 maximum.
En effet, les enseignants auraient fait mention de plusieurs cas de harcèlement et de menaces de la part d’étudiants ou de leur famille.
"Les menaces ne sont jamais remonté au conseil de discipline de l'université. J'ai découvert l'existence de ces cas de harcèlements en lisant les documents de préparation du conseil de formation" dit Axel Desaintmartin, Président de la fédération étudiante de Lorraine, qui a alerté via un communiqué sur Internet.
Car selon Fédelor, une professeur d'Hébreu titulaire doit partir à la retraite prochainement. Elle ne serait pas remplacée à la rentrée prochaine.
"Aussi, selon Axel Desaintmartin,
De son côté la Présidence de l’Université de Lorraine n'a pour l'heure pas répondu à nos sollicitations.la direction envisage de diminuer le nombre de vacataires. C'est aussi ce qui pourrait expliquer la baisse des effectifs."
Malgré une opposition ferme de toutes les organisations étudiantes : @fedelorraine @uneflorraine @unilorraine, le #ConseildelaFormation de @Univ_Lorraine se prononce à 2 voix près pour abattre les capacités d'accueil de la licence hébreux. Un choix déplorable pour les étudiants.
— Amaël DAVAL (@Amael_daval) 26 février 2019
Menace de disparition
Pour mémoire, les cas de harcèlements, s'ils sont avérés, relèvent d’une réponse disciplinaire et pénale.Et selon Fédelor cette licence serait clairement menacée de disparition.
"Ainsi, il est urgent d’avoir maintenant une réflexion globale sur ce sujet, car les décisions de gestion locales des établissements peuvent, à terme, les menacer de disparition au niveau national".
La licence d'Hébreu est présente dans plusieurs autres villes universitaires en France, comme Lille et Aix-en-Provence.