Un motard a refusé d'obtempérer. Il a été interpellé à 174 km/h au lieu de 80 dans le Pays-Haut, en Meurthe-et-Moselle. Selon les premières constatations des gendarmes de l’Escadron départemental de sécurité routière, il était sous l'emprise de stupéfiants. Il a été placé en garde à vue.
Un jeune conducteur de 27 ans, originaire du Pays-Haut (Meurthe-et-Moselle), a été contrôlé sur la RD 643 à 174 km/h au lieu de 80. Il conduisait sans permis moto, sans assurance et sous l'emprise de la drogue. Il a refusé d'obtempérer. Il a tout de suite été placé en garde à vue et sera convoqué au tribunal de Briey dans les prochains jours. "En théorie, il risque de la prison ferme s'il est récidiviste", explique le colonel Christophe Romand du Groupement de Gendarmerie de Meurthe-et-Moselle. "Il conduit bien sûr beaucoup trop vite avec une prise de risque amplifiée par la prise de stupéfiants".
On fait toujours beaucoup, et de plus en plus, de contrôles de conduite sous l'usage de stupéfiants. Même plus que d'alcoolémie
Colonel de gendarmerie Christophe Romand, Nancy
Pendant toute la semaine, l’ensemble des unités du groupement de gendarmerie de l’Escadron départemental de sécurité routière de Meurthe-et-Moselle (EDSR-54) ont effectué des contrôles routiers en Meurthe-et-Moselle. Avec un bilan pour le week-end de huit contrôles avec un taux d'alcoolémie supérieur à la normale et neuf contrôles de conduite sous l'usage de stupéfiants.
Les associations drogues-alcool et conduite constituent une circonstance aggravante. "On fait toujours beaucoup, et de plus en plus, de contrôles de conduite sur l'usage de stupéfiants. Même plus que d'alcoolémie. La génération 30/40 ans a bien imprimé "boire au conduire, il faut choisir". Mais il y a maintenant une très nette augmentation des prises de stupéfiants", explique le colonel Christophe Romand.
En France, l'alcool au volant reste l'une des principales causes de mortalité sur la route et plus de 20% des accidents mortels routiers impliquent l’usage de stupéfiants.