En septembre 2016, les oeuvres des contrats Amadeus, vendues en pleine propriété, devraient être récupérées par leurs propriétaires. Ils en auront la jouissance et pourront soit les garder, soit les revendre.
Parmi les 130.000 oeuvres placées un temps sous scellés par la justice, 20.000 sont la pleine propriété de 5.000 clients, qui dès ce mois de septembre 2016, devraient pouvoir récupérer leur patrimoine.
En avril dernier, France 3 Lorraine avait rencontré l'un d'entre eux.
Toutes ces oeuvres étaient placées dans des chambres fortes que louaient Aristophil. Cette société proposait un placement en livres anciens et offrait une rémunération importante.
Quand les oeuvres en pleine propriété seront rendues aux investisseurs escroqués, ceux-ci auront le choix entre trois solutions :
- ne pas reprendre son "trésor", en en payant la garde et l’assurance.
- Conserver par leurs propres moyens les manuscrits pendant cinq, dix ou quinze ans. Le temps que le marché se stabilise.
- Revendre rapidement. Pour ces derniers, des solutions existent. L’ADC 54 et Me Sylvie Teitgen, commissaire-priseur, se sont engagés à aider les clients à vendre aux enchères, à Nancy, le produit de leur épargne, sans frais au vendeur : soit 15 % d’économie par rapport aux pratiques du marché.