Face à la surpopulation de sangliers, la préfète de la Meuse a annoncé des mesures pour réduire leur nombre, mercredi 17 janvier.
Il y a trop de sangliers et de laies dans la nature, en Meuse. C'est le constat sans appel de la préfète, Muriel Nguyen et de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage (CDCFS).
Pour pallier à cette situation, elle a annoncé des mesures, mercredi 17 janvier 2018.
Depuis mi-2017, des plan d'actions visant à réduire la population de sanglier avaient été mis en oeuvre. L'animal, seul gros gibier omnivore, est régulièrement responsable de la destruction de productions agricoles, en grande quantité.
Mais le mammifère cause également d'autres dégâts.
Pour faire face à cela, l'été dernier, l'ouverture de la chasse avait été avancée.
Pour lutter contre la surpopulation, d'autres mesures ont également été prises
Depuis le 14 décembre 2017, date à laquelle la CDCFS s'était à nouveau réunie, la possibilité d'organiser des battues encadrées par les louvetiers avait été adoptée.Les chasseurs ont également reçu des consignes de tir visant à prélever un minimum de 25% de laies adultes de plus de 60 kilos, afin d'éviter que les animaux ne se reproduisent trop.
Même si les différentes décisions commencent à porter leurs fruits, du 1er au 31 mars, le sanglier sera tout de même classé en espèce dite "nuisible" en Meuse.