Bar-le-Duc veut garder sa maternité

Plus de 500 personnes se sont rassemblées ce samedi, à Bar-le-Duc, bravant les conditions météo difficiles, pour dire "NON" au projet de fermeture de la maternité. Barisiennes et barisiens veulent conserver "leur" maternité.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Non  à la fermeture !

Partout en France fleurissent les projets de fermetures de services sanitaires.

Services d'urgences, maternités.

Aujourd'hui, c'est à Bar-le-Duc, dans la Meuse, que le souffle du couperet se fait sentir autout de la maternité.

Suppression envisagée qui obligerait les futures mamans à se rendre aux maternités de Saint-Dizier (20 km) ou Verdun (50 km), avec tous les risques supposés, tant pour les futures mères que pour les bébés.

Alors elles et ils se sont retrouvés à plus de 500, samedi 17 mars 2018, à battre le pavé, sous la pluie et la neige, à Bar-le-Duc, pour dire "NON" à cette fermeture programmée.

Les commerçants avaient d'ailleurs baissé leurs rideaux de fer entre 14 et 15 heures en signe de solidarité, dénonçant par la voix de leur président, Frédéric Dohen, "le risque de manque d'attractivité pour Bar-le-Duc, et donc une ville qui se meurt, entraînant la fin du commerce".

Parmi les manifestants, des personnels de santé bien sûr, craignant que comme à Vitry-le-François, la fermeture de la maternité soit suivie par la disparition d'autres services comme la pédiatrie.

Reportage de Jean-Philippe Tranvouez et Frédéric Madiaï



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité