Olga Givernet, ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, chargée de l’Énergie s'est rendue sur le site de Bure dans la Meuse. Ce lundi 21 octobre 2024, elle a réaffirmé l'importance de ce lieu de stockage permanent des déchets nucléaires français.
Elle ne manque pas une occasion pour afficher son soutien à la relance du nucléaire. Députée (Renaissance puis Ensemble pour la République) de l’Ain depuis 2017, Olga Givernet avait co-signé en décembre 2023, un rapport au nom de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques pour réfléchir aux possibilités de concevoir des miniréacteurs "innovants" en France, en complément des modèles plus classiques de grande puissance.
Depuis le 21 septembre 2024, Olga Givernet est devenue ministre déléguée chargée de l’Énergie auprès d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques. Des fonctions qui nécessitent obligatoirement un passage par Bure dans la Meuse au centre de stockage Cigéo. C'est chose faite depuis ce lundi 21 octobre 2024. Une visite éclair dans les installations souterraines, situées à environ 500 mètres de profondeur. "Pour moi, c'était important de voir le niveau de sûreté, les expériences également qui vont nous conforter potentiellement sur l'accueil de ces déchets hautement radioactifs sur le territoire" a expliqué la ministre déléguée au micro de France 3 Lorraine, "on a bien avancé, on est à bout touchant, à quelques années du commencement de la construction de la structure. Il est important d'obtenir ces autorisations dans le cadre des éléments de sûreté et de sécurité qui nous sont imposés."
Le projet Cigéo qui doit voir le jour en 2035 permettra de stocker 83.000 m³ de déchets nucléaires. Un projet contesté par des riverains, de nombreuses associations comme Attac, France Nature Environnement ou Greenpeace France et des militants antinucléaires. "Je salue l'engagement des élus et des acteurs et des citoyens qui ont décidé depuis plusieurs dizaines d'années d'accueillir cette infrastructure industrielle qui va permettre au nucléaire français d'avoir un lieu de stockage permanent de nos déchets" a affirmé la ministre, "c'est vrai qu'il y a des associations qui ont une vigilance sur ces infrastructures, c'est important. Il faut maintenir la concertation et le dialogue, c'est ce qui nous fait progresser dans la prise en compte des problèmes de sécurité qu'il pourrait y avoir et de trouver des solutions ensemble."
Cette visite était destinée à présenter les infrastructures avant validation ou non par l'autorité de sécurité nucléaire du projet Cigéo.