Replanter des haies en Lorraine : "un besoin vital pour la faune et la flore" selon le Parc Naturel de Lorraine

Depuis 2015, le projet "trame verte et bleue" du Parc Naturel de Lorraine vise à replanter des haies dans la Meuse. Jusqu’en 2030, régulièrement, des bénévoles plantent des arbres sur des parcelles agricoles et le long des chemins communaux. Le but : reconnecter entre eux les forêts et les bosquets, refuges naturels de la faune.

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"Nous ne plantons que des espèces locales" précise d’emblée Thomas Mijeon, chargé de mission du Parc Naturel de Lorraine, "des arbres à baies qui nourrissent les oiseaux, des noisetiers, du fusain, du cornouiller, des troènes… ". Début février, avec les bénévoles du Parc Naturel de Lorraine, il a planté 500 arbres en une journée, sur la parcelle d’un particulier à Lahayville (Meuse). La haie ainsi constituée fait presque 400 mètres de long.

Le projet, qui a débuté en 2015, vise à replanter 15 kilomètres par an, "mais dans les faits, on est parfois plutôt à dix, ce qui veut dire que, depuis le début du projet, on a planté pas loin de 100 kilomètres de haie". 

Quinze années sont nécessaires à une haie pour atteindre sa taille optimale.
Il est donc encore trop tôt aujourd’hui pour mesurer les effets de ce programme, "mais on voit que les mentalités ont changé car la plupart des agriculteurs jouent le jeu. Nous leur demandons d’entretenir la haie, de la pailler et de l’arroser quand il fait vraiment trop sec. Nous leur conseillons aussi d’installer des clôtures avec des fils électriques pour les protéger contre le gibier, dernièrement une jeune haie de 800 mètres a été ravagée par des sangliers…"

Le bénéfice pour les agriculteurs n’est pas forcément immédiat, mais à moyen terme, il permet de protéger les cultures du gel notamment, et il limite également les dégâts liés au vent.
Le coût de l’opération est imbattable, 300 euros les 500 plants, une main d’œuvre bénévole : "une entreprise prendrait dix euros du mètres, c’est donc une initiative relativement appréciée des propriétaires", d’autant que certaines communautés de commune, comme celle de Meuse-Woëvre, subventionnent 100% des coûts.

Le développement et le maintien de la haie, "dépendent de la volonté de l’agriculteur" explique Thomas Mijeon, "certains veulent les laisser à deux mètres, mais on voit aussi des haies qui atteignent dix mètres de haut, et qui peuvent accueillir beaucoup d’espèces d’oiseaux notamment".

Le projet se poursuit ce week-end, dans la commune de Lachaussée (Meuse), où deux parcelles accueilleront 3.500 mètres de haie, plantés samedi 5 et dimanche 6 février 2022.

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