Pendant la bataille de Verdun, un seuil de brutalisation jamais atteint jusqu’alors a été franchi. L’artillerie a provoqué 80% des blessures, dont certaines étaient incompréhensibles pour les connaissances de l'époque. Ainsi sont apparues les victimes de "l’obusite".
Source archives :
- Pathé Gaumont
- BNF Gallica
- ECPAD
•
©France 3
Un stress très important aux causes multiples : bombardement, ensevelissement, exposition à des produits chimiques, visions d'horreurs du champ de bataille. Mais souvent sans blessure apparente.
Les connaissances médicales de l’époque laissent les médecins perplexes. Ces blessés sont victimes de l'obusite ou Shell Shock, des troubles de stress post-traumatique
Simulateurs supposés
La société de neurologie préconise depuis 1915 que ces blessés soient traités et renvoyés au front le plus vite possible. Ils sont soumis à des séances de "torpillage" : des chocs électriques de plus en plus forts infligés pendant des heures.Certains refusent. Les médecins y voient la preuve d’une simulation et envoient ces hommes en conseil de guerre.