Le nombre de maires ayant démissionné depuis 2014 a augmenté de 55 % par rapport à la mandature précédente. Entre les problèmes de budget et le manque de reconnaissance, les élus de communes rurales sont particulièrement concernés. À Hampigny (Aube), l'édile s'accroche malgré les difficultés.
Baisse des dotations de l'État, suppression de la réserve parlementaire, contraintes administratives, manque de reconnaissance... Depuis quelques années, les soucis s'accumulent pour les élus municipaux.
D'après une étude réalisée par l'AFP, le nombre d'édiles ayant démissionné depuis 2014 connaît une hausse de 55 % par rapport à la mandature précédente.
Pour l'instant, cette vague de démissions ne touche pas la Champagne-Ardenne. Néanmoins, la lassitude y va crescendo, notamment en milieu rural, où les maires déplorent une coupure de plus en plus importante avec les services de l'État.
À Hampigny (Aube), Hervé Chambon regrette par exemple qu'il n'y ait plus de "contact " avec "les responsables de la sous-préfecture". Élu depuis 1995, ce maire sans étiquette ne compte pas rendre son écharpe mais assure que sa tâche est de plus en difficile.