Droit de retrait sur la ligne TER : "Notre coeur de métier c'est la sécurité"

"Protéger les usagers et les cheminots", c'est la raison pour laquelle de nombreux cheminots ont de nouveau exercé leur droit de retrait, jeudi 2 mars 2017, explique Philippe Petitot, membre du bureau SUD Rail Metz-Nancy. ©France 3 Lorraine

C'est pour "protéger les usagers et les cheminots" explique Philippe Petitot, membre du bureau SUD Rail Metz-Nancy que de nombreux cheminots ont de nouveau exercé leur droit de retrait, jeudi 2 mars 2017, moins d'un mois après la collision frontale intervenue au Luxembourg.

15 jours après le choc frontal entre un train de fret et un train de voyageurs TER des CFL (Chemins de fer Luxembourgeois) qui a fait un mort et deux blessés le 14 février dernier à Dudelange (Luxembourg), la circulation ferroviaire transfrontalière est de nouveau perturbée.

Ce jeudi 2 mars 2017, seul un TER sur deux roule, annonce la SNCF, en raison du droit de retrait exercé par de nombreux cheminots qui ne veulent pas circuler au-delà de Thionville.

Les cheminots français estiment ne pas avoir les garanties nécessaires en terme de sécurité pour circuler sur les rails du Grand Duché

explique Philippe Petitot, membre du bureau SUD Rail Metz-Nancy.

"Il s'agit par cette action de protéger les usagers et les cheminots", explique le syndicaliste dans l'attente "d''éléments factuels clairs et avérés sur les circonstances de l'accident."

L'analyse de Bernard Aubin, syndicaliste cheminot et secrétaire général de FiRST (Fédération indépendante du rail et des syndicats des transports)
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