Moselle : une jument frappée et lacérée dans son pré a dû être euthanasiée, la gendarmerie lance un appel à témoins

Dimanche 4 août entre 11 heures et 15h30, une jument a été victime d'une agression dans son pré à Nousseviller-Saint-Nabor (Moselle). Frappée, lacérée, elle a subi un fort stress. Après trois visites du vétérinaire, il a fallu se résoudre à euthanasier l'animal. Un appel à témoin est lancé.

Une jument sauvagement agressée, dimanche 4 août 2019, à Nousseviller-Saint-Nabor (Moselle) a dû être euthanasiée le jour-même.

Le 1er août 2019, les propriétaires des animaux constatent constate que la clotûre du pré est cassée. Premier acte de malveillance. Légèrement inquiets, ils décident de se rendre plus souvent sur les lieux pour vérifier que les chevaux ne s'échappent pas. Le dimanche 4 août, la soigneuse (qui souhaite rester anonyme) se rend une première fois à 11 heures pour abreuver les équidés. Elle ne constate rien d'inquiétant alors. Mais en revenant vers 15h30, elle ne peut que constater l'étendue de l'agression. La jument, prénommée Inchallah, est couverte de lacérations sur les flancs et de plaies sur la tête et les oreilles. 

Je suis revenue à 15h30 et c'est là que j'ai vu le drame
La soigneuse

Les deux autres chevaux n'ont souffert d'aucun coup. Pour cette dame, c'est la gentillesse de la jument qui lui a été fatale. 

Elle était très proche de l'homme. Elle venait toujours en premier à la rencontre de l'homme
La soigneuse

Un vétérinaire est alors dépêché sur place. Le cheval est de manière générale très sensible au stress. La pauvre bête, victime de l'agression, s'est mise à souffrir de coliques et de déshydratation. A minuit, et au vu des résultats de la prise de sang effectuée dans la journée, le vétérinaire et la famille décident d'euthanasier la jument, afin de mettre un terme à ses souffrances.


Une plainte déposée

Dès lundi matin, la propriétaire de la jument a déposé une plainte. Une plainte qui comporte deux volets :
  • Plainte pour dégradation et détorioration d'un bien appartenant à autrui (pour les dommages commis sur la clôture électrique)
  • Plainte pour sévices graves et actes des cruauté envers un animal domestique, apprivoisé ou captif
Les actes de cruauté sur un animal sont passibles de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. La gendarmerie de Behren-lès-Forbach a lancé un appel à témoin pour identifier le ou les responsables de ces actes. Si vous avez des informations, vous pouvez contacter la gendarmerie au 03 87 87 32 64

Une enquête de voisinage est en cours. Des investigations sont menées pour déterminer s'il existe des litiges en cours qui pourraient expliquer de tels actes. L'enquête cherche également à effectuer des recoupements avec des faits similaires commis en Allemagne. 


Un acte ciblé ?

D'après la personne qui soigne les chevaux, le pré n'est pas vraiment visible de la route. Il se situe derrière quelques maisons, en sortie de village en direction de Metzing. Ce même pré avait déjà fait l'objet de saccages les années précédentes. Des actes que personne n'avait voulu prendre au sérieux.
Appel à témoin lancé par la gendarmerie de Behren-lès-Forbach
Si vous avez des informations, vous pouvez contacter la gendarmerie au 03 87 87 32 64. 
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