Le maire d'extrême-droite, Fabien Engelmann, pensait pouvoir bénéficier de la présence de quatre chanteuses des années 80, les drôles de dames, à l'occasion de sa décriée car politisée fête du cochon 2017. Mais l'agent des chanteuses a finalement renoncé à leur venue.
Déjà en 2014 avec la présence de militants identitaires, puis en 2015, la réactivation de la fête du cochon d'Hayange, abandonnée dans les années 60, avait défrayé la chronique.
2017 ne déroge pas à la règle car il n'y aura pas à 18h le concert des Drôles de dames, dimanche 3 septembre 2017 à la fête du cochon d'Hayange (Moselle).
Ana Ka, Enzo Enzo, Eve Angeli et Caroline Loeb ne viendront pas chanter dans l'unique commune dirigée par le Front National en Lorraine. Leur producteur a préféré jeter l'éponge "à la vue de l'affiche" a-t-il expliqué dans un message sur Facebook.
Nous n'acceptons pas de participer à la "FETE DU COCHON - NOS TRADITIONS D'ABORD" compte tenu du caractère particulièrement politique et polémique de celle-ci dont nous n'étions absolument pas informés.
Engelmann contre-attaque
Soit on vient et on signe le contrat, soit on refuse dès le départ !
Interrogé par nos confrères de France Bleu, le maire FN affirme que sa fête du cochon "n'est pas politisée" et que dès la signature du contrat en février dernier, le producteurs des chanteuses savait parfaitement dans quel contextes ces dernières devaient se produire.
Pour Fabien Engelmann, "il s'agit de censure, sous la pression de militants et de journalistes politisés". Une position qu'il réaffirme dans un communiqué diffusé par la ville sur les réseaux sociaux.
COMMUNIQUÉ - Drôle de drame : La censure a gagné !https://t.co/9HOhjafn51 pic.twitter.com/eyoDn1tip6
— Ville de Hayange (@VilledeHayange) 23 août 2017
Déchaînement sur les réseaux sociaux
Comme d'habitude lors de toute polémique de ce type, et comme les années précédentes, les internautes anti et pro Front-National ont échangés de très nombreux tweets vindicatifs sur les réseaux sociaux, en général, à l'argumentation assez réduite.
Plutôt que d'en citer, nous vous renvoyons vers ce lien (cliquez si vous souhaitez les consulter).