L'entreprise Ascométal tourne au ralenti depuis plusieurs jours. Les 150 salariés de l'aciérie ont reconduit, ce jeudi 1er février, leur mouvement de grève en signe de protestation contre la possible fermeture de l'aciérie. Rencontre vendredi avec les nouveaux dirigeants.
A l'occasion de la venue du ministre de l'Economie ce mercredi 31 Janvier 2018 en moselle, l'arrêt total de l'activité d'Ascométal Hagondange s'est accompagnée d'une rencontre en fin de journée avec Bruno Le Maire.
Les 150 salariés de l'entreprise manifestaient contre la perspective de voir se fermer la "dernière aciérie de Moselle".
La cause de cette perturbation de l'activité était le rachat du numéro un mondial des aciers spéciaux par le groupe Suisse Schmolz + Bickenbach.
Le nouveau repreneur d'une aciérie en perte de vitesse (d'un groupe placé en novembre dernier en redressement judiciaire) souhaite fermer l'unité mosellane d'ici 2019.
L'Etat au chevet d'une entreprise menacée de fermeture
Le secrétaire syndical Yann Amadoro déclarait :Sa déclaration a été entendue par Bruno Le Maire qui a reçu en fin de journée une délégation de six syndicalistes.On attend une prise de participation des pouvoirs public.
Au cours de cette entrevue, le ministre s'est engagé à demander à M. Iller, PDG du groupe Schmolz + Bickenback, d'examiner leurs propositions, qu'il a jugées "solides".
Bruno Le Maire recevra à Bercy, ce vendredi 2 février 2018, les représentants syndicaux de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve également menacée de fermeture.
L'occasion pour lui d'interpeller, sur le sort de l'aciérie d'Hagondange, les dirigeants de Schmolz + Bickenbach également conviés à cette rencontre.
Pour l'heure, les salariés de l'entreprise Ascométal ont annoncé qu'ils reconduisaient leur grève une journée de plus, dans le but de faire valoir leur action.
Rencontre prévue vendredi
Nous avons été informés en fin de journée que des représentants du nouveau propriétaire d'Ascométal, Schmolz + Bickenbach,se rendront à Hagondange ce vendredi après-midi pour rencontrer les salariés et la direction du site industriel mosellan.La CGT a annoncé qu'elle rassemblerait les salariés à l'issue de cette réunion pour décider de la poursuite du mouvement de grève.
L'aciérie est à l'arrêt, mais l'activité est maintenue au laminoir et au parachèvement.