Au procès du féminicide d'Hayange, l'accusé encore renvoyé de la salle d'audience

Jeudi 12 décembre, dès le début de l'audience l’accusé a été renvoyé de la salle du tribunal de Metz (Moselle). Il s'en est violemment pris à l'expert psychiatre. Liridon Berisa est jugé pour le meurtre de Stéphanie Di Vincenzo, en mai 2021 à Hayange. Elle avait été poignardée en pleine rue.

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Jeudi 12 décembre 2024, l'accusé Liridon Berisa, dès le début de la journée, est très nerveux. "Comment s'est passé le retour à la maison d'arrêt hier ?", lui demande le président Nicolas Faltot. 
Réponse de l’accusé, dans son box : "Je ne vais pas rester au procès plus longtemps, à moins qu'on me donne le respect que je mérite".

Un procès d'assises, c'est intense en émotion. Il y a de la contradiction, des éléments qui sont défavorables, parfois favorables. Mais il faut être capable d’accepter et d’entendre

Puis devant la Cour d'assises de Metz en Moselle, l'expert psychiatre prend la parole. Il décrit une personne marquée par "une intolérance à la frustration". 
À ce moment-là, Liridon Berisa, 26 ans, s’emporte. "Je vous remercie pour votre classe. Lavez mon honneur". Nicolas Faltot, le président de la Cour d'assises, décide alors de le renvoyer tout de suite dans sa cellule.

A priori pour toute la journée. "Il n'assistera pas à l'audience aujourd’hui", explique Valentin Piovesan, journaliste à France 3 Lorraine. "Il reviendra demain matin s'il le souhaite. Un procès d'assises, c'est intense en émotion. Il y a de la contradiction, des éléments qui sont défavorables, parfois favorables. Mais il faut être capable d’accepter et d’entendre", dit Arnaud Blanc, l'avocat de Liridon Berisa à France 3 Lorraine. 

Une personnalité colérique


Déjà mercredi 11 décembre, Nicolas Faltot a dû expulser deux fois l’accusé Liridon Berisa de la salle. "Nous, les peuples des Balkans, on est des personnes froides. C’est comme ça. On ne cherche pas à faire le buzz, on ne cherche pas à être dans le journal".

Puis, il s'est énervé avec une partie civile. Qui, elle, n'a pas manqué de réagir à son tour : "Espèce de c… !". "Ne répondez pas !", dit le président Nicolas Faltot. 
À l'issue de l'audience d'hier, mercredi, Arnaud Blanc, l'avocat de l'accusé, avait expliqué que "chaque accusé se présente dans le box avec son bagage intellectuel, sa personnalité. Je serai présent jusqu'au bout de ce procès. Je plaiderai vendredi, en sa présence ou non".

Cet après-midi vont débuter les plaidoiries de la partie civile avant le réquisitoire de l'avocat général. Le procureur peut réclamer la réclusion criminelle à perpétuité.

Demain, les avocats de la défense entameront leurs plaidoiries. Le verdict est attendu vendredi en fin d’après-midi.

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