A l’occasion du Luxembourg City Film Festival, du 22 février au 4 mars 2018, focus sur le cinéma luxembourgeois, mais aussi à la place que les Français occupent dans celui-ci
Comment aborder le cinéma luxembourgeois sans parler du « Film Fund Luxembourg » ? Le fond national de soutien à la production audiovisuelle du Grand-Duché. Cet organisme finance chaque année, grâce à une enveloppe de 30 millions d’euros, des productions « Made in Luxembourg ».
Guy Daleiden, président du Film Fund explique « Le comité, composé de professionnels du secteur, analyse tous les dossiers qui ont fait une demande d’aide financière, que ce soit au niveau de l’écriture, du développement ou de la production ».
Chaque projet est ensuite défendu par l’équipe de production durant un oral. C’est le cas d’Elise André, productrice chez Tarantula, accompagné de son équipe française, venu défendre leur nouveau projet « Our Baby », un projet de série en réalité virtuelle : « Pour l’instant nous allons défendre le projet pour une aide à l’écriture, en espérant après être soutenus sur le développement et la production ».
Pour cette professionnelle du secteur, le Film Fund est « un fond avec des moyens conséquent, qui permet d’élargir le projet à des co-productions internationales ».
Avant elle, d’autres projets français ont étés financées par le fond national de soutien à la production audiovisuel, comme Laurent Witz. Oscarisé en 2014 dans la catégorie Court-métrage d’animation grâce à Mr. Hublot.
Son court-métrage a pu voir le jour grâce à un financement conséquent du Film Found « La moitié a été financée par le Film Fund. Si on enlève 50% du projet, il n’y a plus de projet. C’était évidemment un soutien important pour fabriquer le film ».
Chaque année, le Film Fund Luxembourg finance entre 20 et 30 projets.
La programmation du Luxembourg City Film Festival ici.
Rencontre avec Laurent Witz, réalisateur et producteur, oscarisé pour #MrHublot, fondateur de la société de production @ZEILT @F3Lorraine pic.twitter.com/AS8nXfoO6I
— Fanny Zabée (@F_zabee) 7 février 2018
(Re)voir le reportage de Fabrice Rosaci et François Carretier :