EDF, dont la production d'électricité est à un niveau historiquement bas, a revu une nouvelle fois à la baisse son estimation de production nucléaire. Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), à l'arrêt pour des contrôles, va devoir subir des réparations. Une reprise décalée au 26 février 2023.
Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), à l'arrêt pour des contrôles, va devoir subir des réparations en raison de possibles défauts sur des soudures attribués au phénomène de corrosion sous contrainte, a indiqué vendredi l'autorité de sûreté nucléaire, vendredi 4 novembre 2022.
Cattenom 1, qui devait initialement être relancé le 17 novembre prochain, a vu sa reprise décalée au 26 février 2023. EDF, dont la production d'électricité est à un niveau historiquement bas, a revu une nouvelle fois à la baisse son estimation de production nucléaire pour l'année 2022, en raison d'un arrêt plus long que prévu de quatre réacteurs.
Cattenom 1, qui devait initialement être relancé le 17 novembre prochain, a vu sa reprise décalée au 26 février 2022.
EDF.
Les contrôles réalisés sur le réacteur 1 de Cattenom, "à proximité des soudures susceptibles d'être les plus affectées, ont mis en évidence des indications attribuables à de la fissuration par corrosion sous contrainte", dont deux "présentent des dimensions significatives, avec des profondeurs maximales de 4,7 et 6,1 mm", précise l'ASN.
L'ASN évoque également un signal mettant en évidence la possible présence d'un défaut dans le matériau contrôlé. Ainsi, compte tenu des incertitudes sur les mesures de caractérisation des défauts et sur les hypothèses et les méthodes retenues dans les calculs mécaniques, la tenue des tuyauteries affectées par ces deux indications n'est pas acquise.
Mouvement social
Les soudures concernées "devront donc être réparées avant un redémarrage du réacteur". Les autres soudures, "présentant des indications de plus faibles dimensions et dont la tenue mécanique a été justifiée", elles pourront "être maintenues en l'état pour une durée limitée".
Outre les problèmes de corrosion, le groupe a également pointé du doigt les conséquences d'un mouvement social pour les salaires, qui a retardé ces dernières semaines les travaux dans certains réacteurs, ravivant les inquiétudes sur d'éventuelles pénuries cet hiver, en pleine crise énergétique européenne.