Agriculteur bovin et céréalier à Créhange en Moselle, Fabrice Couturier désespère de voir ses récoltes diminuer si la Nied continue de monter…
Installé depuis une quinzaine d’années dans le secteur de Faulquemont, Fabrice Couturier, agriculteur n’avait jamais vu un tel niveau de précipitation, et une telle crue de la Nied allemande, la rivière qui passe au bord de ses champs.
Avec 300 ML de pluie cumulée ces deux derniers mois, ses champs sont totalement impraticables « la terre n’en peut plus, elle n’arrive plus à absorber l’excès d’eau ».
A cause de ce trop-plein d’eau, les graines semées à l’automne risquent de manquer d’oxygène, ou encore d’être contaminées par des champignons ou autres bactéries et donc de ne pas se développer. Pour l’agriculteur, c’est 30% de sa récolte qui est menacée.
La faute à un excès de pluie bien sûr, mais aussi à l’urbanisme « C’est un phénomène accentué par une urbanisation galopante qui artificialise les sols ». Par exemple, au niveau français, c’est un département qui disparait sous le béton tous les dix ans.
Une situation dûe aussi, selon cet agriculteur, à un défaut d’entretien des cours d’eau et des fossés qui pour la profession toute entière est préjudiciable.
Revoir notre reportage ( Fabrice Rosaci et René Elkaim) :