Arrivés en décembre 2017, les vélos en libre-service Indigo Weel ne cessent de faire des heureux. En avril/mai, les usagers sur la ville de Metz ont grimpé de 30%. En conséquence, l’entreprise va déployer 200 vélos en plus dans les rues.
 

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"En mai, on a eu plus de 2100 utilisateurs à Metz" se réjouit Julien Thierus, responsable régional d’Indigo Weel.

La société de vélo en libre-service, installée à TCRM-Blida depuis décembre 2017, a tenu bon face au vandalisme occasionné sur les deux-roues.

"On a eu un coup de chaud fin mai début juin, une cinquantaine de vélos ont été dégradé" explique Julien Thierus.

Pour pallier ce problème, une équipe se relaie six jours sur sept pour remettre en place les vélos et les réparer.
 

Une "communauté" s’est même créée : "les gens font des remontées d’incidents, ça nous permet d’intervenir, d’avoir une ville propre et sans vélo-épave."
 



Les beaux jours arrivant, les messins optent de plus en plus pour des trajets à bicyclette.

Une augmentation de 30% de cyclistes a été enregistrée en avril/mai chez Indigo Weel Metz.

Au total, 400 à 500 personnes par jour empruntent les vélos en libre-service. Le week-end, les chiffres culminent à 600/700.

Depuis l’implantation de la start-up à Metz, les "bikers" ont passé plus de 10 000 heures sur les deux-roues.


Toujours plus de vélos


La demande des usagers étant forte, Indigo Weel a décidé de déployer deux-cent vélos supplémentaires dans le centre-ville messin.
 

En décembre 2017, Metz était la ville "pilote" de la start-up Indigo Weel. Seulement cent vélos étaient empruntables. Il y en a désormais plus de quatre-cent disponibles. Test réussi donc ?
 

Il y a une dynamique positive et continue. On a beaucoup de bons retours !


La surface proposée par la société est de 30km². Pour l’instant, la zone ne sera pas agrandie. Indigo Weel analyse la densité de population pour libérer plus de deux-roues.

"Indigo ce n’est pas seulement des vélos !" 


Julien Thierus fait bien de le rappeler. La start-up propose également des scooters électriques, des voitures électriques et des vélos électriques en libre-service… mais pas à Metz.

"Tout est faisable, si il y a une demande de la collectivité" explique le responsable régional.

Pour l’instant, ce type de service est proposé à Toulouse et fait un carton.

A Metz en revanche, la priorité n’est pas là : "en moyenne, un utilisateur passe quatorze minutes sur un vélo standard. Il n’y a pas d’intérêt pour les vélos électriques et les scooters."

Alors enfourchez votre vélo Indigo Weel et roulez jeunesse !
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