Après l'évasion de 12 migrants du centre de rétention administrative de Metz, ce mercredi 14 septembre 2022, le syndicat Unsa Police met en évidence des failles de sécurité et réclame des moyens. Une enquête judiciaire est ouverte.
Ils ont pris la poudre d'escampette ce mercredi 14 septembre 2022. Profitant vraisemblablement d'un défaut de sécurité, 12 migrants, en situation irrégulière, auraient crochetés des serrures pour s'échapper du centre de rétention de Metz-Queuleu. Heureusement, aucun fonctionnaire n'a été blessé, commente le syndicat Unsa Police Moselle. Il dénonce le manque d'effectifs chronique dans ce type d'établissement et demande en urgence des renforts conséquents.
"Des individus toujours plus dangereux !"
Dans son communiqué, le syndicat met aussi le doigt sur une autre problématique : celle de la présence exponentielle en rétention d'individus toujours plus dangereux. "Les locaux de rétention ne sont pas adaptés pour une population de sortants de prison rompue au milieu carcéral." L'Unsa Police Moselle demande donc que les locaux soient adaptés pour accueillir "délinquants et criminels".
Selon le journal Libération, l'un des 12 fuyards, en situation irrégulière, a été repris dès mercredi soir par les forces de l’ordre. Blessé, il serait actuellement en observation à l’hôpital. Les autres sont toujours recherchés.