Propos menaçants dans un TGV Colmar-Paris : l'auteur sera jugé en avril à Metz

Ses propos jugés menaçants avaient entrainé l'immobilisation d'un TGV Colmar-Paris en gare Lorraine TGV. Interpellé, cet homme de 24 ans sera jugé en correctionnelle à Metz (Moselle) en avril 2023.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'auteur de propos jugés menaçants vendredi 3 février 2023 dans un TGV Colmar-Paris, entraînant l'immobilisation et la fouille de la rame en gare Lorraine TGV, sera jugé en avril à Metz pour "menace de destruction" et usage de stupéfiants, explique le  parquet de Metz (Moselle).

Laissé libre sous contrôle judiciaire, cet homme de 24 ans sera jugé en correctionnelle le 14 avril à 08h30, a indiqué à l'AFP le procureur de la République Yves Badorc.
Il comparaîtra pour "menace de destruction dangereuse pour les personnes" et "usage de produits stupéfiants", des faits respectivement passibles de six mois et d'un an d'emprisonnement, a-t-il ajouté.

Les analyses ont en effet fait état d'une consommation de cocaïne "qu'on peut présumer contemporaine" des faits, a précisé le magistrat. Il est "sous curatelle renforcée" et le psychiatre qui l'a vu lors de sa garde à vue a jugé son discernement "altéré", a-t-il expliqué. D'ici le procès, il a interdiction de quitter le département du Bas-Rhin, où il réside, a poursuivi M. Badorc. Il devra également respecter une "obligation de soins" et "pointer au commissariat de son domicile", a-t-il ajouté.

L'homme "a contesté avoir proféré des menaces"

L'homme avait suscité l'émoi vendredi matin dans le TGV Colmar-Paris en menaçant "de se faire exploser" et en demandant à des passagers s'ils croyaient en Dieu, sans toutefois disposer ni d'arme ni d'explosif, avait expliqué à l'AFP la gendarmerie de la Moselle.

Il "a contesté avoir proféré des menaces", a toutefois indiqué Yves Badorc, qui a également nuancé les propos tenus dans le train : ceux "qui lui sont attribués par les témoins sont plutôt "je vais exploser"".

Selon une source policière, l'homme a été maitrisé par un policier hors service qui voyageait dans le train dans le cadre du dispositif voyager-protéger, un système qui permet aux agents de voyager gratuitement en échange de s'être signalés comme tels au chef de bord.

Selon la gendarmerie, le TGV qui transportait 280 personnes avait été immobilisé à 7h56 en gare de Lorraine TGV, entre Nancy et Metz, pour "permettre l'intervention des forces de l'ordre et l'interpellation de l'individu" pour "menace de commettre un attentat".

Une "fouille approfondie" du train avait été menée, mobilisant "une centaine de gendarmes" et des équipes cynophiles. Le train est reparti vers 10h20, après l'audition de plusieurs témoins.

D'après la gendarmerie, l'individu était connu pour des "faits similaires" à bord d'un train à Reims dans la Marne en 2022. (Avec AFP)

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information